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EMPLOI DES SIPHONS A LA DÉCANTATION
tés l'un de l'autre, seulement de la distance nécessaire pour le jeu et le placement de l'appareil. Pendant qu'il fonctionnera , le système sera retenu en place par l'intermédiaire d'un anneau à charnière, fixé sur la face extérieure du déversoir ou des madriers du barrage, et dans lequel des-
cendra librement la longue branche du siphon. La fig. Ire du dessin ci-joint est le plan de l'un de
nos appareils destinés à fonctionner pendant le
lavage, et la fig. 2 en est une coupe selon la ligne VV, qui passe par l'axe du levier et celui et sur l'autre les mêmes letdu siphon; sur tres indiquent les mêmes objets. FF est le flotteur (les lignes ponctuées représentent le châssis sur lequel sont appliquées des
feuilles' de zinc ou de cuivre ); L, un levier en sapin, garni, à partir des points g, de rebords entre lesquels on fait glisser comme dans une coulisse le contre-poids p, au moyen d'une petite tringle terminée par un crochet ; S S, siphon muni de son robinet R, et- retenu par le bourrelet 113 et la tringle T , sur le levier L, auquel il est adapté par l'ouverture circulaire 0, garnie d'une virole de cuivre ou de fer-blanc ; audessous, dans une plaque de tôle forte fixée sur le châssis du flotteur, est une autre ouverture semblable qui est comme la projection de la première et dans laquelle entre le siphon, seulement jusqu'à ce que son extrémité vienne affleurer la face inférieure de la plaque;
T, tringle en fer terminée à chaque bout par un étrier qui sert d'une part, à la fixer au levier, par des vis à bois, de l'autre au siphon par des crochets qui s'engagent clans les petites douilles D et D';
DES EAUX DES BASSINS DE DÉPÔT.
If
E, E', étriers fixés comme la plaque de tôle sur le châssis du flotteur pour recevoir le levier L; le
premier est percé d'un trou en son milieu, par lequel on introduit une petite cheville de fer pour maintenir ce levier dans une position invariable et
l'empêcher d'être entraîné par le poids du si-
phon; P, P' piliers de maçonnerie dans lesquels sont encastrées deux rangées de madriers M, M', dont l'intervalle est rempli de glaise' A, anneau à charnière, implanté sur le madrier M', et destiné à retenir le système dans la position indiquée par le plan en le laissant descendre librement selon la verticale, au fur et à mesure de l'abaissement du niveau N du liquide; dans cette descente, le flotteur peut glisser contre les liteaux triangulaires let L', fixés sur les madriers M, et qui servent à éviter le frottement des angles e et e, sur les piliers P et P'. C, compartiment horizontal par lequel l'eau arrive pour entrer dans le siphon ; il est fermé -
sur la ligne gliffe, de sorte que l'eau ne peut
s'introduire que par la partie antérieure a a' , et par les parties latérales pour se rendre dans le compartiment vertical C', où plonge la petite branche du siphon, et auquel on donne seulement la largeur de on', i et la longueur de om,5 à o",6, nécessaires pour pouvoir déboucher commodément l'ouverture du tube en introduisant le doigt dans l'anneau représenté sur la figure, et pour que le jeu du siphon ne soit pas interrompu par l'introduction de l'air due à un trop grand abaissement du niveau de l'eau dans le compartiment C'; il porte en outre un rebord sur toute la ligne gadgt , qui pourrait être circulaire et qui doit