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EMPLOI DES SIPHONS A LA DÉCANTATION
rapport log.
Lifi,
ce qui ne changerait pas sensiblement
R , et n'augmentant que de moins d'un sep-
tièrne la valeur du premier terme qui contient le facteur R r, et qui, jusqu'à la limite supérieure r =0déchL,44 et R 25r, est généralement inférieur au second, ne ferait croître que de moins d'un sixième la valeur primitive de Z.
Remarquons maintenant, avant d'aller plus
loin , que la perte de charge donnée par l'équation (4) serait la plus grande de toutes celles
qu'on aurait, si au lieu d'une seule issue au liquide, il s'en trouvait d'autres sur la même ligne ; et la moindre de ces pertes correspondrait, ainsi est facile de s'en assurer par un calcul trèssimple, au cas où les filets fluides resteraient parallèles depuis leur entrée jusqu'à leur sortie, et cela
dès que
serait plus grand qu'environ un
sixième. Or, dans l'appareil figuré sur le dessin cijoint, le liquide passe du compartiment horizontal C dans le compartiment vertical C', où plonge le siphon en contact avec l'une des faces verticales
du flotteur; et la partie qui est aspirée du côté de lthr y entre en filets moins divergents que si elle fût arrivée directement à l'entrée du siphon sans l'intermédiaire du bassin C', comme nous l'avons supposé dans les calculs précédents.
La perte de charge ou de hauteur motrice provenant du frottement de l'eau, sera donc pour ce cas intermédiaire ou pour ceux où il y aurait deux siphons adaptés au flotteur, au-dessous de celle
DES EAUX DES BASSINS DE DÉPÔT.
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qui résulte de la formule (4), et au-dessus de celle qui serait donnée par le parallélisme des filets fluides, ou la supposition des vitesses constantes et indépendantes de la distance aux ouvertures de sortie'. Cette différence pourrait d'ailleurs être plus que compensée par une autre perte de charge qui dépend des dimensions du petit bassin et de la quantité d'eau qui y entre à chaque instant; et, en effet, la force d'aspiration du siphon s'exerçant dans tous les sens, une partie du liquide n'arrive à l'entrée de ce tube qu'après s'être détournée de sa route directe, et du côté de H le mouvement de l'eau dans le bassin n'étant plus le résultat immédiat de l'aspiration, il faut nécessairement que la surface du liquide soit un peu moins élevée en
C' qu'a l'extérieur du flotteur, d'une certaine
quantité h, afin qu'il en résulte une pression qui produise une vitesse capable de réparer les pertes du bassin c', en y maintenant le niveau à 2 à 3 centimètres au - dessus de la face inférieure du flotteur; sans quoi l'air s'introduirait clans le siphon et le mouvement cesserait aussitôt. Si, sur toute la longueur de l'orifice d'entrée de C', la vitesse ne dépendait que du volume d'eau aspiré et des dimensions de cet orifice, on aurait, abstraction faite de la contraction qui ne se pro-
duirait ici que sur les côtés, et qu'on pourrait faire disparaître en évasant l'entrée de C', on aurait, dis - je, en désignant par 1 la longueur de
h
l'orifice, et e sa hauteur, Q 2g1'e'
le V 2gh, d'où
- mais, en vertu de la position même
-
du siphon qui touche le flotteur et vient affleurer