Annales des Mines (1841, série 3, volume 19) [Image 19]

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EMPLOI DES SIPHONS A LA DÉCANTATION

sa face inférieure, la vitesse de Veau sur une certaine longueur de l'orifice d'entrée sera déterminée par la charge entière qui produit, Pécoulement dans les siphons; et la quantité ii, donnée

par l'équation précédente, sera plus grande que la perte qui aura réellement lieu. Si donc on suppose Q := 5 litres, 1 5 déci0t11m,3 mètres, e on aura , après avoir substitué la valeur de g en décimètres, h= 0"ée"ne04. Pour l'affluence de Io litres par seconde,

prendra 1=6 décimètres, e= 5 centimètres, et

on aura h = 0m.,05 Ainsi, il suffirait de donner 5 à 6 décimètres au plus de longueur au bassin c' du flotteur dans lequel plonge le siphon, pour que la perte de charge dont il s'agit n'eût aucune influence sensible sur la quantité d'eau écoulée par chaque seconde de temps. Les dimensions que doit avoir le flotteur pour cdaie,I",!,sio, qu'il s'enfonce d'une quantité donnée , se dédui-

du Butteur. roui comme il suit : du poids qu'il devra supporter

et qui se compose du sien propre, de ceux du siphon plein d'eau, du robinet, du levier et de ses accessoires, et du contre-poids. Les dimensions du

siphon étant déterminées conformément à ce qui précède, on aura facilement son poids, d'après celui du décimètre carré du cuivre ou du fer-

blanc dont ce tube sera Construit, et d'après le volume de Veau contenue ; pour le robinet, on se rappellera que celui dont l'ouverture a 01'143 de diamètre pèse, avec l'écrou qui l'attache au siphon , 2 kilogrammes, et on augmentera ou diminuera, dans le rapport des carrés des diamètres, pour- savoir, à peu de chose près, ce que pèserait .un robinet de même forme et d'un diamètre plus

DES EAUX DES BASSINS DE 'DÉPÔT.

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grand ou plus petit, l'épaisSeiir moyenne du bois-

seau restant la même, et son diamètre moyen qui est aussi celui du cône de la clef, augmentant de la même quantité que le diamètre de l'ouverture de celle-ci. Le boisseau du robinet cité ci-dessus a pour diamètre moyen intérieur o'n,o63 , et pour épaisseur moyenne orn,005. Le tube inférieur a 01%025 de longueur, ce qui suffit pour y ajuster, au besoin un tube additionnel. Le contre-poids et le levier destinés à faire équilibre au poids du siphon dépendent des dimensions du flotteur, et la détermination réciproque des premiers et de ces dernières exigerait la solu-

tion d'une équation du troisième degré. Mais, comme un calcul approximatif est ici bien suffisant, nous supposerons que les poids réunis du levier, du contre-poids et du châssis qui sert de carcasse au flotteur, sont égaux aux poids du siphon

plein d'eau et du robinet ; nous aurons ainsi une limite qu'on pourra employer avec confiance, les derniers poids étant toujours un peu supérieurs aux premiers. Nous avons vu de plus que la largeur du flotteur est moitié de sa longueur ; ainsi,

en désignant par k la somme des poids du siphon plein et du robinet, par x la longueur du flotteur, a l'enfoncement dans l'eau, m le poids du décimètre carré du métal employé à sa confection, m (2-1- 3 a x) sçra le poids des six faces 3 in

sera celui de la partie de du flotteur, et la surface métallique qui formera les compartiments c etc', et qui , à très-peu de chose près, sera égale à une (bis et demie l'une des faces ho-