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TERRAINS DE TRANSITION ET PORPHYRES
conglomérats ou de véritables grès, et les débris organiques sont complétement étrangers à cette formation. Les schistes qui sont associés à la grauwacke doutai:tenue analogi e avec les schistes les plus
modernes du terrain de gneiss. Les premiers ne renferment ni cristatix de feldspath, ni paillettes apparentes de mica ; ils ne sont talqueux que par exception, et seulement au contact de fortes masses porphyriques; et dans ce cas même , ils ne sont jamais feldspatbiques, et plutôt fibreux et rudes au toucher que feuilletés et savonneux comme
les schistes du gneiss. je ne puis donc admettre que le gneiss et les schistes micacés et talqueux des départements du Rhône et de la Loire soient des schistes de transition modifiés. M. Fournet de Lycin a été conduit par ses recherches au même résultat.
Mais si l'on range parmi les terrains primitifs la grande formation de gneiss comprise entre Rive-
de-Gier et Tarrare , le terrain cambrien de la Loire se trouvera alors réduit à quelques lambeaux isolés de schistes et grès, dont plusieurs même appartiennent peut -être au terrain silurien.
Le principal lambeau du terrain de transition nord-est de St- qui appartient bien réellement au groupe infédue en Chevalet rieur, occupe une partie du plateau situé au nordLambeau de terrain cambrien au
(Carte 87 de Cassini ).
est du bourg de Saint-Just en Chevalet; il est traversé dans sa plus grande longueur par la route
royale de Roanne à Clermont. Sa longueur est d'environ 4 à 5000 mètres, sa largeur ne dépasse pyrites de Saint-Bel ne sont rien moins que du talc. L'analyse m'a démontré que ces derniers ne renferment que du silicate d'alumine anhydre parfaitement, pur.
DIS DÉPART.E MENT DE 4 L9er,
pas deux à trois mille mètres. Il est entouré de toutes parts par le porphyre quartzifère et les grès du terrain anthraxifère. La roche dominante est un schiste argileux vert
clair, doux au toucher, un peu satiné ; tantôt il se divise en plaques bien unies d'une solidité moyenne, et tantôt les feuillets plissés et fragiles semblent avoir été altérés par les porphyres. En quelques points ils deviennent un peu plus grossiers et passent ainsi à un grès schisteux, argiloquartzeux ( grauwacke schisteuse), d'une teinte également verclatre. Au milieu de ces schistes, on observe du quartz Quarta lydien nu
lydien disposé en petits lits continus parallèle- Pavec lce easl tsecrlirilsatne,tnient à la stratification du terrain. La plupart de de transition.
ces petits bancs n'ont qu'une puissance moyenne
de 12 à 15 centimètres. Le quartz est totalement noir ou veiné de blanc, et clans ce dernier cas les veines sont également parallèles aux couches du terrain. On peut très-bien observer ces petits lits de quartz lydien dans les fossés de la route royale de Roanne à Clermont, près du hameau de la Croze et sur le chemin du hameau des Essards à Cremaux.
A la base du terrain schisteux entre les haBase du terrain meaux des Essards et de la Bourrée, on rencontre "'abri"' une grauwacke très-grossière, un véritable conglomérat passant toutefois à un grès plus fin dans le voisinage des schistes. Mais cette grauwacke diffère complétement du grès argileux qui alterne avec les schistes eux-mêmes. Elle est presque exclusivement formée de noyaux de quartz hyalin ou de quartz blanc , réunis par un ciment siliceux. Dans les grauwackes très-grossières on aperçoit encore quelques petits fragments de schiste tal-