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DU DÉPARTEMENT DE LA LOIRE.
108 TERRAINS DE TRANSITION ET PORPHYRES de Conabanouze , et redescend enfin par une autre
gorge pour gagner le pied occidental du mont
Calvaire de Champoly. Un filon de quartz laiteux signale au col de Combanouze le contact des deux
terrains, et sa crête est dans la direction même de la ligne de contact. Les buttes po, Du haut du mont Calvaire de Champoly on qui apercoit d'un seul coup d'oeil, cette suite de haunue ' sont toutes teurs porphyriques semblables, qui, toutes exactePlaces comme ment en ligne droite, semblent être comme les des jalons' sur buttes une même ligne divers jalons d'un seul et grand filon. Les des Barges et droite. , Génetines , Cassefroid de Roure de Champoly sont parfaitement coniques ; celles de Vernay et de Sarot allongées parallèlement à
PhYriq""le ,ralongent
la ligne de contact. Formées pour la plupart de porphyre granitoïde, elles sont néanmoins toutes aussi sillonnées par des dykes de porphyre quartzifère.
Nous avons déjà fait remarquer l'existence des prés du contact filons quartzeux partout où le contact immédiat du granite et du des deux terrains n'est point voilé par la terre véporphyre, Divers mens
gétale; d'autres filons encore sont particulièrement abondants le long de cette ligne, du moins dans le voisinage des masses de porphyre quartzifère. Dans la butte de Génetines on connaît un filon de galène; au pied de la butte de Verna:y,, à Io() mètres du granite, un filon de même espèce.
Un large filon de marbre blanc, encaissé par le porphyre quartzifère , traverse dans toute sa longueur la colline de Sarot , et enfin au pied du mont Calvaire existent, au contact du granite, des filons de pyrites arsenicales. Du pied du mont Calvaire , la ligne de jonction
des deux terrains vient aboutir à un ravin qui, non loin du hameau de Courbillon , descend dans
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le petit vallon du même nom. Ce vallon', bordé au nord-est d'escarpements porphyriques, et au sud-ouest de masses granitiques, va rejoindre la grande vallée du Lignon , au point même où la route royale s'engage dans le défilé des Ruines. A partir de ce point, c'est le Lignon lui-même qui forme, sur une certaine longueur, la ligne de démarcation que le granite ne franchit pas. C'est encore un filon quartzeux que nous retrouverons au contact du porphyre et du granite. A un quart de lieue en amont de Saint-Thurin, sur la rive droite du Lignon , et à 15 mètres environ au-dessus du fond de la vallée, paraît un puissant filon de quartz parallèle à la vallée, et se prolongeant en ligne droite à près de 2,000 mètres de distance. Il ressort comme une large muraille du pied des coteaux , et Peut être aperçu de fort loin.
Au-dessus du filon se montre le granite, audans le fond du vallon , le porphyre granitoïde, et çà et là, comme au hameau de lemay,
dessous
,
des lambeaux de schistes siluriens. Le filon de quartz, moins apparent en aval de Saint-Thurin , est cependant encore visible en masses isolées jus-
qu'au hameau du Pont. Au delà. du Pont, le Lignon se détourne brusquement de sa direction, et la limite des deux terrains ne suit plus la vallée ;
elle passe par un col peu apparent qui lie le dernier contre-fort de la chaîne granitique du Forez à deux buttes porphyro-granitoïdes , lesquelles, associées à des. schistes et calcaires siluriens , forment une espèce de promontoire transversalement au cours de la rivière. Le col et les gorges qui y aboutissent des deux côtés sont couverts de fragments de quartz et de baryte sulfatée; les pro-
Carte 87 de Cassini.