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TERRAINS DE TRANSITION ET PORPHYRES
priétaires d.0 terrain m'ont assuré y avoir même trouvé de la galène. Depuis ce point, la limite court à peu près pa-
rallèlement à la vallée du Lignon , et toujours dans le prolongement de la direction primitive ; elle traverse d'abord deux ou trois cols et quelques gorges correspondantes qui se succèdent à de petites distances , et arrive enfin sur la crête de
Rochefort, dont elle ne quitte l'arête culminante qu'auprès du bourg lui-même; le flanc occidental de cette crête étroite est entièrement granitique ; le flanc oriental se compose de porphyre graniContact du gra- toïde et de lambeaux de schistes. Le contact imnite et du por- médiat des deux terrains ne peut bien s'observer phyre grandoide que sous l'ancien château de Rochefort, dont on à Rochefort. Preuve que ce a récemment démoli une partie des fondations. dernier est plus Un filon de 5 à 20 centimètres de puissance, se moderne. composant de schistes et granites brisés, - est intercalé entre le porphyre et un granite blanc trèsquartzeux. On observe aussi des fragments de schiste argileux plus ou moins altéré, mêlés à des blocs de granite, et ailleurs du porphyre granitoïde empâtant des masses isolées de granite. On ne peut douter que le conglomérat n'ait été produit par le broiement des diverses roches les unes contre les autres à l'époque des éruptions porphyriques. Ces faits prouvent ;d'ailleurs que le porphyre granitoïde est postérieur au granite. Il ne faudrait cependant pas conclure de là qu'il n'existe
dans le département aucun granite plus moderne que le porphyre granitoïde ; car nous avons
mentionné plus haut diverses variétés de cette roche, et il sciait possible que l'une des éruptions granitiques correspondit à la fin de la période anthraxifère.
DU DÉPARTEMENT DE LA LOIRE.
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Depuis Rochefort, on peut poursuivre la ligne de séparation à travers les deux vallons qui débouchent à Saint-Laurent. Elle est marquée par une dépression très-sensible au coteau de SaintLaurent, et un peu plus loin, par une dépression semblable au coteau de Chadenat ; enfin, près de Lizay, dans le fond du vallon , on rencontre, à la limite des deux terrains, sur une grande largeur, des masses terreuses blanches feldspathiques et
des conglomérats ou tufs de porphyre et de
schistes qui furent déposés par les eaux , sans doute au moment de l'éruption du porphyre granitoïde ou immédiatement après, et appartiennent ainsi à l'étage anthraxifère. Au delà du hameau de Martel, la ligne de contact des deux terrains est de nouveau indiquée par un petit col , puis par un léger aplatissement, sur le flanc des coteaux granitiques de Palogneux.
Dans cette localité, le porphyre granitoïde ressemble au granite proprement dit; néanmoins, la présence des schistes siluriens de Cremaire , cités plus haut, ne laisse aucun doute sur la véritable nature de cette roche pyrogène. Entre Bravard et le Sail , sur les bords du LiGrès feldspathignon et à la limite du porphyre , on exploite que a la limite porphyre et comme pierre de construction , une roche blan- dudugranite apche , grenue , tendre, un grès essentiellement Pail"ant feldspathique , traversé irrégulièrement et en tous ge anthramfere. sens par des veines brunes quartzeuses. C'est en-
core un tufporphyrioue formé dans les eaux, et appartenant à l'étage anthraxifère comme les masses blanches de-Lizay, , comme le grès voisin de Leigneux. A. Sail-sous-Couzan , plusieurs sources miné-
rales ( acidules ) sortent du porphyre d'un point