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TERRAINS DE TRANSITION ET PORPHYRES
très-voisin de la limite , et un filon de galerie a .ét(é fouillé, il y a 12 à 15 ans, au contact même des deux terrains. A partir de Sail , la limite des deux terrains
suit le flanc occidental d'un ravin qui, du hameau du Pont, s'étend jusqu'à l'origine de la
gorge de Trelin , près de Chorignieux. Des filons puissants de quartz gris bleuâtre et des masses d'un tuf porphyrique blanc terreux signalent le contact.
Le hameau de Prellion est à la limite des deux appartenant a. terrains ; le tuf porphyrique y forme une bande grès anthraxi- de plus d'un kilomètre de largeur, qui s'étend le fer e. long du granite jusqu'à Gotteret. Le grès, trèstendre, sillonné par les eaux de ravins très-profonds, ressemble au grès exploité entre Bravard et le Sail , niais il est beaucoup moins consistant ; comme lui, il appartient à l'étage anthraxifère. Il passe , dans les parties inférieures, à un congloTufporphyrique
mérat de cailloux granitiques et porphyriques
fort peu roulés. On ne découvre aucune stratifica-
tion proprement dite dans le grès, qui est d'ailleurs traversé en tous sens par des veines quartzeuses grises ou brunes. On voit par ces détails, déjà trop longs, qu'entre
Saint-Thurin et Gotterct, comme dans la partie supérieure du département, la ligne de contact du granite et du porphyre est sensiblement droite, orientée suivant hora I i , et généralement marquée par des filons de quartz et de baryte sulfatée. La chaîne gra- On doit se rappeler aussi l'abondance des filons nitique d"'"°"- métallifères aux environs de Saint-Thurin , dans tagnes du Forez est très-pauvre
la proximité du contact des deux terrains. Il ne en "Ions métal-sera pas inutile d'ailleurs de remarquer que dans
lifères.
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la chaîne granitique des montagnes du Forez les
DU DÉPARTEMENT DE LA LOIRE.
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filons métallifères sont extrêmement rares. Je ne
connais que le filon de cuivre pyriteux de Gumières. Enfin , on ne doit pas oublier que le porphyre granitoïde prédomine au pied de la chaîne granitique, tandis que le porphyre quartzifère ne. l'Orme en général dans ces lieux que des filons isolés ou tout au plus des buttes d'une étendue peu considérable. Au nord de la limite que nous Venons de faire Les coteaux enconnaître, la plupart des coteaux situés entre le it.1Z,xicsel4,707"..' Lignon et l'Aix se composent de porphyre grani- sentdeporplirre
toïde, traversés çà et /à par des masses plus ou gramtmd" moins fortes de porphyre quartzifère, dans le voisinage desquelles on rencontre presque toujours des filons de baryte sulfatée et de quartz avec galènes ou pyrites : on peut citer les environs de aulli eu.
Entre Allieu -et Saint-Martin-la-Sauveté, le porphyre granitoïde tient fréquemment enclavés
des lambeaux de schistes siluriens et des grès quartzeux et micacés. Entre Saint-Martin et le Les éruptions du mont Urfé, auprès de Prolange , le sol se couvre IMPeitoYiirtedro"ni: de roches schisteuses durcies (trapp) , régulière- Guo, au moins
ment stratifiées , quoique sillonnées par le por-Pe.adant,liiprephyre granitoïde. Diverses parties de ces trapps dnépeOret Icrul.ltedreradillu
renferment déjà des grains feldspathiques comme anthraxere. les grès anthraxifères, auxquels ils passent insensi-
blement; il suit de là que les porphyres granitoïdes, dont les débris ont fourni aux grès les nodules feldspathiques , ont dû surgir de la terre non tous simultanément, mais pendant un laps de temps plus ou moins long, et au moins pendant la
première période du dépôt des grès anthraxiferes.
Sur le revers méridional des coteaux de SaintTOMO XIX 184 t. 8