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( Cartes no. 87,
S6,5, de Cassini.)
144 TERRAINS DE TRANSITION ET PORPHYRES La chaîne occidentale prend son origine à Saint-
Just en Chevalet , mais, déjà plus au sud , montagne isolée d'Urfé doit sans doute en partie son élévation aux puissants filons de porphyre quartzifère qui la traversent, et pourrait ainsi être regardée comme le premier jalon de cette chaîne. Au nord de Saint-Just, elle s'élève brusquement vers le sommet des bois de la Madelaine , puis s'abaisse de nouveau insensiblement jusqu'à SaintMartin-des-Teaux, et se prolonge .même au delà
du département jusqu'aux environs de Donjon. Une chaîne parallèle, moins élevée et moins longue, se dessine nettement aux environs de Cheriez, mais apparaît déjà en massifstisoles à la hau-
teur de Cremeaux et de Saint-Polgue.; vers le nord , elle constitue la crête d'Arcon ;puis les co-
teaux qui dominent Renaison et Saint-Haon plus loin ,. les hauteurs d'Ambierle , et passe enfin par Saint-Bonnet-des-Quarts, pour rejoindre
la chaîne principale dans les environs de SaintMartin. Les deux chaînons sont séparés l'un de l'autre au sud par les sources ou affluents principaux du
Renaison , et vers le nord par les sources de la Tessone. Le porphyre quartzifère ne constitue
toutefois pas exclusivement les deux chaînes. Une partie de l'arête culminante des bois de la Maclelaine, et quelques Massifs aux environs de Saint- . Haon, de Changy et de la Pacaudière, sont granitiques. Ces derniers se présentent au milieu du porphyre, comme de grandes lentilles allongées parallèlement à la chaîne ; le granite, à son tour, est traversé par des filons porphyriques, preuve certaine de son antériorité. On peut en observer. plusieurs sur la route de Saint -Baon au col de 14
DU DÉPARTEMENT DE LA LOME.
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Croix-du-Sud ; ils &nit tous dirigés parallèlement Direction à hi chaîne principale , savoir entre les heures I .2 porphyre
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et i (nord véritable un peu ouest). Toutefois les cl'utee's'ed'esN,:éni". masses principales de porphyre , celle du bois .s d'Ambierle , celle de la crête d'Arcou de SaintBonnet-des-Quarts, etc., sont d'ailleurs orientées de la même manière, en sorte qu'il serait difficile de ne pas reconnaître là la véritable direction du
porphyre quartzifère. On rencontre aussi çà et là, enclavé au milieu du porphyre des deux chaînons, des lambeaux du terrain silurien et anthraxifère ainsi, au col qui relie les vallées du Renaison et de l'Ysable du grès feldspathique verdâtre d'apparence porphyrique, et dans la commune de Noé des grès siluriens. Passons à la chaîne qui limite le département Citaine porphy de la Loire à l'est. Elle commence à se dessiner à rique orientale 'Violay, où apparaissent de fortes masses porphyriques; peut-être même faut-il déjà considérer comme ses premiers éléments au sud les hauteurs qui dominent Panissière. Vers le nord la chaîne coupe à Pin-Bouchain la route de Paris à Lyon s'abaisse vers l'Amplepuy, pour se relever du côté
de Thizy, et atteindre sa plus grande élévation aux bois de la Rotecorde, près de Belmont. Au delà de ce bourg, la chaîne se déprime considérablement, et se termine à la vallée du Botoret. Les lambeaux de terrain de transition ne man-
quent pas plus an milieu de ce porphyre que dans la chaîne occidentale. On rencontre le grès entre Amplepuy et Maschezal, et le terrain silurien aux environs de Thizy et de Sevélinges. Le porphyre ne parait même en général qu'en sommets plus ou moins isolés au milieu du terrain de transition. La direction des buttes porphyriques, entre j'Orne XIX, 184;