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i46 TERRAINS DE TRANSITION ET PORPHYRES
Diverses chaînes Violay et Belmont , est
sud un peu est, vers le
P"PhYriques nord un peu ouest. Les deux chaînes sont donc parfaitement parallèles. Dans l'intérieur du dépar-
dans le département du Rhône.
tement du Rhône on reconnaît facilement par l'inspection des cartes 86 et 87 de Cassini, que les montagnes du -Beaujolais sont toutes orientées suivant des chaînes parallèles à celles que je viens de
signaler; on peut citer la chaîne entre la partie supérieure de la vallée du Rhin et celle de l'Azero-ue chaîne dont l'origine se trouve aux environs de Tarrare, ou déjà à Affoux ; ensuite la chaîne parallèle de la rive gauche de l'Azergue et quel-
ques autres chaînons de moindre importance. M. Fournet a signalé ce parallélisme dans sa description géographique des environs de Lyon.
Je n'ai point visité ces contrées, mais je sais que les terrains antbraxifère et silurien et le porphyre quartzifère sont les principales formations que l'on y rencontre, et par suite il est probable que là, comme dans le département de la Loire, c'est au surgissement du porphyre quartzifère qu'il faut attribuer la direction nord-sud des diverses chaînes. La
des
direction
Cette direction du porphyre quartzifère corresau 3' soulèvement de M. Elie de Beau.-
porphyres pondrait
quartzifères cor-
respond au troi- mont , celui du nord de l'Angleterre; et si le sièmesY"ème de principe du parallélisme des chaînes, posé Par ce soulèvement de
géologue, est exact, il faudrait en condure que notre porphyre quartzifère est posté-
m, Élie de Beau_célèbre mont.
Le porphyre pa_ rieur au terrain houiller. Nous avons vu plus haut, a réellement surgi du sein de la terre postérait rosté,rieur au terrain houilon , et anteneurement aux terrains de transition, ler.
rieurement au dépôt du lias, mais que son âge, relativement au terrain houiller, était douteux vu l'absence de tout contact entre les deux forma-
DÉPARTEMENT DE LA LOIRE.
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-dons. je dois néanmoins rappeler ici que le terrain houiller de Saint Étienne dans ses parties les plus éloignées de la chaîne du Pilas, affecte en général la direction nord-sud, en particulier dans les vallées du Furens , de Roche-la-Molière, de Villards et du Cluzel. Il ne serait pas impossible que le redressement des couches suivant cette direction fût contemporain de l'apparition du porphyre quartzifère. Les montagnes- granitiques du Forez, entre Montbrison et. Saint-Bonnet-le-Château, paraissent aussi avoir éprouvé un soulèvement nord-sud. On n'y trouve cependant aucun filon porphyrique. Quelques mots encore sur lès principales Diverses varié. riétés du porphyre quartzifère. Le porphyre de la ``'"1".Pf.,"PhYre chaîne orientale est généralement à pâte corri pacte, rougeâtre, avec de grands cristaux de feldspath lamelleux, rosé ou blanc ; on trouve de fort
beaux échantillons de cette espèce à Violay, Amplepuy, Thizy, Mas'-:Chezal, etc. ; vers le
nord, aux environs de Belniont, le porphyre
rouge perd les cristaux de feldspath; et à part les petits noyaux bipyramidés de quartz et les nodules de stéatite verdâtre ( ou pinite non cristallisée), la roche se réduit à une masse feldspa-
thique, homogène, rougeâtre et généralement cristalline. La plupart des buttes et filons por-
phyriques isolés de la rive droite de la Loire sont formés, comme la chaîne orientale, par un porphyre rouge à grands cristaux de feldspath. 'Ces buttes, assez rares sur les bords de la Loire, sont très-nombreuses dans la proximité de la chaîne principale, et paraissent s'en détacher comme autant de ramifications. L'aspect général du terrain se ressent de leur inégale répartition. Le sol, lar-