Annales des Mines (1841, série 3, volume 19) [Image 162]

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THÉORIES DE LA CÉMENTATION

ET DES FOURNEAUX A TUYÈRES.

dernière zone ne petit s'étendre en hauteur au delà de certaines limites très-restreintes, sans dé-

à volonté la hauteur de la zone oxydante, et jusqu'à des limites qui , dans la pratique , sont

truire les résultats produits dans la zone réductive. Or, depuis un temps immémorial les métallurgistes praticiens sont parvenus à concilier ces deux convenances, opposées à beaucoup d'égards, par un moyen aussi simple qu'efficace. z5. iloyen cm- Ce ployé, de temps nean

moyen consiste à introduire dans le fourpar Une seule ouverture T, .flg. 8, ou par un nombre très-limite té d'ouvertures , la même l'étendue de la quantité d'air que , dans l'analyse précédente zone oxydante, , je supposais introduite dans un grand état de division par toute la section inférieure AA de l'appareil. Cette ouverture, dite tuyère, est latérale, et l'air y est to ujou rs pro je té, avec une vitesse considérable, dans une direction horizontale ou plongeante. En vertu de cette impulsion , chaque molécule immémorial, pour diminuer

d'air se meut d'abord dans le plan horizontal passant par la tuyère, et ne commence à s'é-

lever dans le fourneau que lorsque la plus grande partie ne .a vitesse initiale a été détruite par le mouvement même, et par les frottements multipliés qui ont lieu entre cette molécule et les fragments de carbone existant à ce niveau. En pénétrant dans la tranche de carbone immédiatement supérieure, l'oxygène atmosphérique a .

fixées par la nature des opérations métallurgiques,

et fort souvent aussi par la force motrice dont on dispose pour mettre en jeu les machines

soufflantes. Cette vitesse considérable de projection, imprimée à une grande masse d'air qui doit être projetée par un orifice très-étroit, ne pourrait être produite par un simple tirage. On emploie donc, pour déterminer ce, mouvement, une force motrice spéciale qui distingue essentiellement ces appareils et les a fait classer sous le nom générique de fourneaux à courant d'air forcé ; on les caractériserait encore mieux par la dénomination

'de fourneaux à tuyères. Cette modification dans le mode d'admission de l'air atmosphérique en entraîne naturellement une autre : la partie inférieure de l'appareil, .fig. 8, devenant disponible, on y peut établir une sorte de récipient où se rassemblent les diverses matières liquides r,s, etc., préparées sous la double influence

de la chaleur et de l'oxyde de carbone. Ces ma-

donc déjà réagi sur le carbone d'une manière

tières sont retirées de temps en temps du récipient ou creuset, par une ouverture ménagée à cet effet. Ces diverses dispositions caractéristiques des fourneaux de réduction et de fusion les plus usuellement employés en métallurgie , sont , comme on voit , commandées principalement par la ,néces-

que la- réaction. de l'oxygène dans la tranche

que les matières élaborées doivent traverser pour se réunir dans le récipient inférieur. Tel est le principe fondamental des fourneaux

beaucoup plus prononcée que s'il avait traversé la première tranche de carbone avec une impulsion dirigée de bas en haut. Ji est clair d'ailleurs

sité de réduire la hauteur de la zone oxydante

inférieure est d'autant plus avancée, que la vitesse de projection est plus considérable : cette disposition permet donc de réduire pour ainsi dire

à

courant d'air forcé -; et l'on peut déduire aisément de la théorie que je viens de présenter, l'explication des phénomènes généraux que l'on