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319 pas apprécié à sa juste valeur le rôle de chacun de ces éléments. Je me confirme chaque jour de plus en plus ET -DES FOURNEAUX A TUYÈRES.
THÉORIES DE LA CÉMENTATION
constate journellement dans ces appareils. Les principaux changements qu'offre l'allure de ces fourneaux par suite de modifications prononcées introduites dans l'état physique de l'air atmosphérique et du carbone, 'sont pour ainsi
dans l'opinion que la théorie générale d'un ensemble d'appareils métallurgiques , tels que les fourneaux à courant d'air forcé employés pour la fabrication des métaux les plus usuels, ne pourra être abordée dans le cadre d'un simple mémoire, tant que les faits que comprend la métallurgie
dire des corollaires de cette théorie : je crois donc
superflu d'expliquer ici les influences générale-
ment reconnues à la densité , à la vitesse de projection, à l'échauffement préalable de , ainsi qu'à l'état d'agrégation et à la densité du
n'auront pas été mieux constatés et surtout mieux coordonnés qu'ils ne le sont aujourd'hui. Je suis même convaincu que toute tentative de ce genre doit donner à cette science une fausse direction. L'auteur qui veut expliquer un art métallurgique
combustible.
La théorie que je viens d'exposer comprend
,6. La théorie Précédente ne comprend pas
donc implicitement l'explication de tous les plié--
en suivant la méthode rigoureuse propre aux
l'explication des nomènes essentiels aux fourneaux à courant d'air faits sréciauï à forcé, mais je m'emp resse de déclarer qu'elle est chaque art
sciences d'observation, c'est-à-dire en n'admettant rien qui ne soit démontré par l'expérience ou par
loin de suffire lorsqu'on veut soumettre à une analyse complète l'opération métallurgique la plus simple. On voit à l'étendue de ce chapitre quel nombre de faits et de considérations if m'a
tailurgique. usé-
le raisonnement, doit préalablement établir un grand nombre de faits et de principes non classés;
il ne peut se borner à mentionner ces bases de raisonnement comme on le fait aujourd'hui, par exemple , en chimie et dans toute autre science
fallu apprécier pour déduire logiquement de principes admis dans la science l'explication .d'un fait aussi simple en apparence que l'action d'un courant d'air sur des fragments de carbone ; il est par conséquent aisé de prévoir combien de faits nou-
réellement constituée. Il résulte de là que l'explication d'une des opérations les plus simples de la métallurgie devrait souvent, pour être suffisante avoir l'étendue d'un traité spécial. Je ne pourrais donc, en me basant sur les phénomènes généraux que je viens d'exposer, aborder ici l'explication complète d'un art métallurgique, sans compliquer mon sujet et sans nuire ainsi à la netteté des idées que je me suis particulièrement proposé de mettre en lumière. La réserve que je viens de faire est importante, parce qu'elle pose une limite aux applications immédiates que l'on peut faire des vues générales 21 Tome XIX , i84ï.
veaux devraient être pris en considération pour faire entrer dans l'analyse de chaque cas particulier l'influence des corps oxydés soumis à l'élaboration des gangues associées à ces oxydes, des autres réactifs ajoutés, de la disposition des matières dans les fourneaux, des divers produits qui peuvent se former, des dimensions et des formes données aux fourneaux, etc. Or, on ne peut pré-
tendre à produire la théorie complète d'un art métallurgique , tant .que préalablement on n'a
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