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THÉORIES DE LA CÉMENTATION
idées théoriques exactement opposées à celle que je proposai à la même époque; qu'en conséquence, en publiant des opinions que plusieurs personnes compétentes ont accueillies comme nouvelles , je n'ai réclamé l'invention d'aucun fait notoirement acquis à la chimie ou à la métallurgie, ni fait tort sciemment à qui que ce soit. CONCLUSION.
On peut résumer ainsi qu'il suit les principales considérations exposées dans ce mémoire
I. La cémentation des corps oxydés sous l'in,' fluence du carbone n'a été inexplicable jusqu'à présent que parce qu'on n'avait pas remarqué qu'il y avait dans ce phénomène présence nécessaire de réactifs gazeux : ce sont ces derniers qui produiL
sent les résultats complexes attribués à tort au carbone solide. L'explication de tous les faits observés se déduit naturellement des propriétés que manifestent les deux composés oxydés du carbone mis en présence du carbone , de l'oxygène, des corps oxydés et de leurs radicaux. Des expériences directes prouvent que l'oxyde
de carbone réduit tout les corps oxydés signalés jusqu'à présent comme réductibles par cémentation: La réduction des oxydes dans-une enceinte de cémentation cesse d'être anomale et rentre dans les lois ordinaires de hi chimie : elle présente toujours néanmoins une particularité caractéristique, consistant essentiellement dans le mode de préparation des gaz qui réagissent dans l'enceinte de cémenta Lion.
H. La réduction des corps oxydés dans les fourneaux à tuyères , est fondée sur des principes es-
ET DES FOURNEAUX A TUYÈRES.
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sentiellement distincts de ceux qui sont mis en jeu
dans les appareils de cémentation : en les assimilant les uns aux autres, ainsi qu'on l'a fait jusqu'à présent, on a donc commis une profonde erreur de théorie. Il n'existe entre ces deux classes d'appareils qu'une seule analogie : c'est l'identité de l'agent gazeux qui produit la réduction. Les deux séries suivantes de faits mettent en évidence les différences qui distinguent ces deux genres d'appareils de réduction et en donnent une définition complète. APPAREILS DE CÉMENTATION.
FOURNEAUX A TUYÈRES.
Le même agent réduc tif, Le gaz oxyde de carbone, l'oxyde de carbone, est essenl'agent réductif par excellence, tiellement préparé avec l'oxyest essentiellement préparé avec l'oxygène de l'oxyde à ré- gène atmosphérique.
duire.
Le gaz réductif agit essenLe gaz réduc tif agit essentiellement dans l'état de repos : tiellement dans l'état de mou-
les légers mouvements indis- vement, comme font en génépensables à la réduction sont ral les réactifs gazeux employés dus à des forces très - faibles, en grandes masses. Le mouveproduites en vertu de la réduc- ment du courant gazeux est tion même dans l'enceinte de produit par une force énergique, développée par un moteur réduction. spécial en dehors de l'enceinte de réduction. Ce moteur intro-
duit l'air dans une direction
horizontale ou plongeante, par un nombre limité d'ouvertures; celles-ci caractérisent les fourneaux à courant d'air forcé, ou mieux les fourneaux et tuyères.
La quantité de gaz réducLa quantité de gaz réductif dépensée est exactement l'é- tif dépensée est toujours beauquivalent chimique de la quan- coup plus considérable que l'équivalent chimiqn. de la quan. tité d'oxyde à réduire. Lité d'oxyde à réduire. . La dépense considérable Cette économie dans l'emploi du gaz réductif est duc à de gaz réductif résulte en par-