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TIIÉORIES DE LA CÉMENTATION
ce qu'une molécule de ce gaz tie de ce qu'une molécule de peut recouvrer les propriétés ce gaz ne réagit qu'une fois ou réductives dès qu'elle les a qu'un petit nombre de fois sur perdues par la réaction même l'oxyde à réduire.
en sorte qu'elle peut réagir
indanitivement sur l'oxyde à réduire.
5. La chaleur nécessaire à la
5. La chaleur nécessaire à la
réduction est due à une réac- réduction est due à une réaction chimique indépendante de tion chimique inséparable de celle qui produit l'oxyde de celle qui produit l'oxyde de carbone : il y a donc deux sor- carbone : ce dernier gaz ainsi tes de combustibles : l'un pour que la chaleur sont donc pré-
produire la chaleur, l'autre parés avec le même combustipour préparer l'oxyde de car- ble. Ce combustible est ordibone. Le premier est ordinai- nairement carbonisé : quelque-
rement un combustible à flam- fois on fait cette carbonisation me; le deuxième, lm combus- dans le !'otirneart même, et les tible carbonisé. gaz de la distillation y agissent en partie comme agent réduetif.
C. Le foyer où se développe G. Le f,oyer de chaleur et le la chaleur est séparé, par une milieu de réduction sont étaenceinte imperméable aux gaz, blis dans la même enceinte du milieu où la réduction se la distinction de ces deux mi-
produit ; en sorte que les gaz lieux correspond à deux états oxydants du milieu oà se dé- successifs essentiellement difveloppe la chaleur ne peuvent férents du même courant ga-
nuire à l'action du gaz réductif zeux. Le principe fondamental dans le milieu de réduction. de la construction des four-
neaux à courant d'air forcé
résulte surtout de la nécessité de mettre en harmonie, dans un espace toujours très - restreint, les influences éminemment opposées d'un milieu oxy-
dant et d'un milieu réductif.
La possibilité de combiner aisément dans la pratique les deux influences qu'on vient de signaler dans les fourneaux à tuyères repose sur une propriété fort importante , que le carbone et J'oxygène paraissent seuls posséder entre toutes les associations imaginables qu'on peut faire en chimie d'un agent solide et .fixe , et d'un agent
ET DES FOURNEAUX A TUYÈRES.
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gazeux : je veux parler ici de la propriété qu'ont ces deux agents de réagir très - rapidement l'un sur l'autre. L'oxygène atmosphérique réagit même beaucoup plus promptement sur les combustibles carbonisés des fourneaux à courant d'air forcé que sur les combustibles à flamme des fourneaux à courant d'air naturel. Le génie d'invention propre à l'industrie a si bien résolu une difficulté qui au premier aperçu semble insurmontable, que dans beaucoup de fourneaux à tuyères la région oxydante est à peine appréciable : l'air, dès son entrée dans le fourneau, produit presque instantanément la chaleur et l'oxyde de caibone.
La possibilité de faire agir la chaleur dans l'enceinte même où elle se produit, entraîne naturellement une grande économie de combustible;
c'est surtout à cette cause qu'il faut attribuer l'emploi général qu'on fait en métallurgie de ce genre d'appareils de réduction', et la préférence qu'on leur accorde sur les appareils de cémentation, dans lesq u els une perte considérable de cha-
leur résulte toujours de l'interposition d'une enveloppe entre le foyer de chaleur et le milieu de ,réduction.
M. La métallurgie, de même au reste que la plupart des arts technologiques , n'est point
les doctrines encore constituée comme science actuelles ont peu contribué aux grandes améliorations introduites récemment dans les ateliers ; et
trop souvent , ainsi que cela est arrivé , par exemple, pour l'emploi de l'air chaud dans les fourneaux à tuyères, ces doctrines ont à peine suffi pour confirmer tardivement l'importance
des découvertes dues aux praticiens. Cette imper-
fection de la science tient sans doute à la difIi-