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436 ferme son ouverture avec un bouchon de craie et on chauffe au bain de sable. Au bout d'une heure tout l'arsenic se sublime et se trouve déposé dans le col de la- fiole , sous forme de cristaux brillants qui peuvent se conserver longtemps sans éprouver d'altération. L'opération va d'elle-même et ne produit aucune vapeur incommode.
ExTaAiTs.
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Le précipité produit par l'hydrogène phosphoré a une composition analogue, mais il renferme en outre 2 at. d'eau. L'hydrogène antimonié précipite aussi le chloride de mercure, mais la composition atomique du précipité n'est pas la même que celle des précipités que donnent les gaz hydrogène arsénié et phosphoré, ce qui prouve que ces gaz n'ont pas
une analogie complète avec l'hydrogène anti19. Sur l'HYDROGÈNE AMEN IQUÉ ; par M. H. Rose.
(Ann. de Pog., i84o , p. 43..) J'ai préparé du gaz arsénique en traitant par l'acide muriatique un mélange d'acide arsénique et de zinc métallique ; j'ai fait passer ce gaz à travers une dissolution de chlorure de mercure. Il s'est fait dans cette dissolution un précipité jaune brun,
ce qui le distingue de celui que donne l'hydrogène phosphoré. Ce précipité, desséché sous la machine pneumatique, est anhydre. L'eau employée en grande quantité le décompose et le change en mercure, acide hydrochlorique et acide arsénique. L'acide nitrique très-étendu le change en protochlorure de mercure, avec production 'si-
multanée d'une très-petite quantité de chloride. Quand on le chauffe en vase clos, il se change en chlorure de mercure et arsenic métallique. Il suit de là que le précipité arsénical est formé
de chloride de mercure uni à un arséniure de
mercure 2As + 3Hg, correspondant à l'hydrogène arsénique, QU de Mercure Chlore Arsenic.
.
.
.
0,7700 0,1347 0,0953 1,0000
As' Hg' + Hg3C/3.
monié.
20. Mémoire sur la recherche de rAnsENIC dans
les expertises judiciaires ; par M. Figuier. (J. de Pharm., t. 26 , p. 614.) La sensibilité de la méthode .de Marsh pour reconnaltre la présence de l'arsenic est actuellement constatée. Mais cette méthode présente plusieurs imperfections : l'air des vases et l'hydrogène qui se dégagent constituent un véritable mélange dé-
tonant qui peut, lorsqu'on l'enflamme, produire la rupture des vases ; 20 il arrive très-souvent que la mousse abondante qui se développe envahit le tube et rend impossible toute opération ultérieure ; 3° une solution peu chargée d'acide arsénieux ne
manifeste aucune tache sur la porcelaine si la flamme n'a qu'une faible intensi té ; mais, d'un autre
côté, quand le volume de la flamme est un peu considérable, ou quand l'orifice du tube est irrégulier, les taches déjà déposées sur la porcelaine disparaissent par l'effet de la volatilisation de l'arsenic.
Pour obvier à ces inconvénients, MM. Berzelius
et Liebig ont proposé de décomposer le gaz en