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CHIN re. 438 chauffant au rouge un point quelconque du tube à
dégagement, de telle sorte que l'arsenic réduit vienne se déposer à ma demi-pouce de la flamme.
Ce moyen et effectivement bien préférable au premier. En l'adoptant, voici comment, je crois toute l'opération doit être conduite :
Les matières suspectes sont, comme à l'ordinaire, coupées en morceaux : on les introduit dans un ballon de verre, et on les recouvre d'une quan-
tité d'eau convenable. On chauffe à l'ébullition pendant quatre à cinq heures; puis, quand la dissolution est bien refroidie, on sépare la graisse qui vient nager à la surface et l'on filtre. On recueille la liqueur, qui est visqueuse et rougeâtre, et qui ne passe que lentement à travers le papier; on l'évapore à siccité, après l'avoir un peu acidifiée avec de l'acide hydrochlorique ; on dessèche le ré-
sidu sans le carboniser, on le reprend par l'eau, on filtre de nouveau, et l'on soumet la liqueur à un courant de chlore lavé jusqu'à ce qu'elle cesse de se troubler. En filtrant une troisième fois, on obtient un liquide jaune assez fluide, qui ne renferme plus qu'une faible proportion de matières organiques, mais qui est sursaturée de chlore. En la portant à l'ébullition dans une capsule de porcelaine, le gaz s'en dégage , et elle est alors propre à être introduite dans l'appareil de Marsh.. On dispose cet appareil de la manière suivante : Un flacon à col droit de trois quarts de litre environ porte un bouchon traversé par deux tubes,
l'un, surmonté d'un entonnoir, plonge au fond du liquide renfermé dans le flacon; l'autre est un tube recourbé d'environ 7 8 millimètres de diamètre, et étiré à une extrémité. On place dans la partie intermédiaire de ce dernier d'abord quel-
EXTRAITS.
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ques morceaux de chlorure de calcium fondu, et ensuite de petits fragments de porcelaine. C'est dans cette dernière partie du tube que l'on doit appliquer la chaleur, ce que l'on fait au moyen d'une petite grille de i décimètre de long et de 4 à 5 centimètres de large. Pour faire marcher l'appareil, on commence par verser, à l'aide du tube droit, dans le flacon, qui renferme une cinquantaine de grammes de zinc, de l'acide sulfurique étendu de sept fois son poids d'eau. Après avoir laissé dégager le gaz hydrogène pendant assez longtemps pour que tout l'air soit chassé, on fait rougir le tube en mettant -
du charbon sur la grille, et l'on introduit alors dans le flacon la décoction traitée comme il a été dit plus haut.
La mousse ne peut jamais devenir gênante; mais si l'on pouvait craindre qu'elle fît manquer l'opération, il suffirait d'introduire dans le flacon, par le tube droit, 4 à 5 grammes d'alcool pour affaisser subitement l'effervescence.
Si le liquide contient de l'arsenic, on ne tarde pas à voir se former un petit anneau miroitant clans la partie rougie du tube. Après une heure ou
deux, on laisse refroidir le tube, on l'enlève, et l'on s'assure de la volatilité du métal, ainsi que des autres propriétés qui le caractérisent. 2 1 . Sur une modification de l'emploi de l'APPAREIL DE MARSH en médecine légale; par M. Las-
saigne. (J. de Pharm., t. 26, p. 710.) Au lieu de recevoir la flamme du gaz hydrogène arsénié sur une capsule de porcelaine, on