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CHIMIE. 468 à éviter l'emploi des bouchons de liége , qui donnent de l'humidité au gaz, le contact du bioxyde d'azote et du gaz oxygène, ces gaz étant desséchés au moyen de la potasse fondue et de l'acide phos-
phorique anhydre, donne naissance à un produit solide jusqu'à 1-9°, cristallisé en prismes transparents , et qui, d'après l'analysé que j'en ai faite au moyen du cuivre chauffé au rouge, se trouve être de l'acide hypoazotique pur. En chauffant dans une cornue de porcelaine de l'azotate de plomb qui paraissait bien desséché, et en fractionnant les produits dégagés, j'ai obtenu d'abord de l'acide hypoazotique liquide, parce que l'azotate de plomb contenait encore un peu d'eau, et ensuite le même acide anhydre cristallisé. L'acide liquide vert que 1' on considère comme constituant l'acide azoteux, 'a une composition
très-variable ; ce n'est qu'un mélange d'acide hypoazotique et d'acide azoteux. Ce même mélange existe dans le produit qu'on recueille le premier par la distillation de l'acide hypoazotique , auquel on a ajouté un peu d'eau ;
cet acide devient vert immédiatement en se
transformant, comme par. le contact des bases, en acide azotique qui se combine avec l'eau et en acide azoteux anhydre.
Enfin, le niênie mélange se produit encore par le contact du bioxyde d'azote bien sec avec l'acide hypoazotique , l'un et l'autre de ces corps se transformant en acide azoteux. Cependant, on
ne peut pas obtenir ce dernier acide pur par ce moyen ; il est probable qu'on réussira à se le procurer, en soumettant ces mélanges, employés en
EXTRAITS.
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quantité assez considérable , à une distillation faite à une basse température.
33. Observations sur la décomposition de
l'AM-
MONIAQUE par les combinaisons oxygénées de l'azote ; par M. Pelouze. ( Compt. rend, de
l'Ac., t. 12, p. 599.)
Suivant les proportions respectives de nitrate d'ammoniaque et d'acide sulfurique que l'on mêle ensemble, suivant la température à laquelle on expose le mélange, suivant aussi qu'il renferme plus ou moins d'eau , les produits de la décomposition sent très-différents.
Quand le mélange contient de l'eau, tout l'acide nitrique distille ; quand, au contraire, on prive par la chaleur le nitrate d'ammoniaque de toute l'eau qu'il peut contenir, et qu'on le traite par environ 5o fois son poids d'acide Sulfurique concentré à une température qui dépasse 120', tout le sel est décomposé et se transforme en eau et en protoxyde d'azote, qui est constamment mêlé d'azote, et qui contient parfois des traces de vapeursrutilantes. Au-dessous de 1200, il abandonne son acide nitrique; et si, en chauffant à plus de 1200, on n'emploie que Io p. d'acide sulfuri-
que le quart du sel donne de l'eau et du pro-
toxyde d'azote, et le reste de l'acide nitrique et de l'ammoniaque. Le nitrite d'ammoniaque se comporte comme le nitrate avec l'acide sulfurique. Si l'on fait passer du deutoxyde d'azote dans une dissolution de sulfhte d'ammoniaque dans de l'acide sulfurique concentré, entretenu à la chaleur de
15o à 200°, il y a réaction du deutoxyde sur