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472 nitri tes , et constituent une nouvelle série de sels,
qui offrent assez de stabilité pour qu'on. puisse faire passer leur acide sur des oxydes métalliques et obtenir ces derniers sels à l'état cristallin. L'action de l'acide hydrochlorique sur le chlorate de potasse ne fournit pas un gaz particulier, mais un mélange de plusieurs produits, où il est facile de distinguer une très-forte proportion de chlore et d'acide hYpochlorique. Le composé désigné sous le nom d'acide hypo chloreux ne se comporte pas avec les alcalis comme un acide : il les fait passer simplement dans un ordre de combinaison qui correspond aux peroxy-
des et aux chlorures d'oxydes. Il continue des séries qui sont ouvertes par l'eau oxygénée, et montre ainsi l'extension et l'importance du rôle que cette dernière, découverte est appelée à remplir dans la science. Préparation des ACIDES HYDROBROMIQUE et HYDRIODIQUE
13. 387.)
par M. Glover. ( Institut. n° 359, -
Le bromure et l'iodure de baryum à l'état solide sont décomposés par l'acide sulfurique avec dégagement d'acide hydrobromique et hydriodigue, sans mélange de hrôme ni d'iode libre.
Note sur la propriété dont jouissent les matières animales de décomposer l'ACIDE m-
mour, et d'en isoler l'iode, par .MM. Simon et Langonné. (J. de phar., I. 26, P. 744-) Les décoctions de matières animales,
,
473 la salive, etc., mêlées avec une ou deux gouttes d'acide iodique donnent sur-le-champ une trèsbelle coloration bleue lorsqu'on y ajoute quelques parcelles de colle d'amidon. Ce fait a de l'importance relativement aux recherches médico-légales de l'opium et de ses préparations. EXTRAITS.
Sur l'existence supposée de l'ACIDE FLUORIQUE
dans certaines matières animales ; par 1\1. lices.
(Edin. Jour., janv. 184o.) Plusieurs savants ont annoncé qu'il existe de l'acide fluorique dans les dents, les os et plusieurs autres substances 'animales. Pour constater la présence de 'cet acide, on prescrit de distiller la matière avec de l'acide sulfurique étendu de son poids
d'eau jusqu'à ce que tout le liquide ait passé puis d'évaporer ensuite ce liquide dans une capsule de verre qui se trouve alors corrodée. Ayant répété cette expérience sur diverses substances, je me suis assuré que lorsqu'on employait du verre de bonne qualité, il n'était jamais corrodé, d'où je conclus qu'il n'existe aucune trace d'acide fluorique dans les matières animales vivantes. D'un autre côté, j'ai constaté qu'il en existe réellement dans l'ivoire fossile : il suit de là que c'est par la minéralisation que cet acide a été introduit dans la matière de l'ivoire. Quand on se sert d'un verre tendre pour faire l'expérience précitée, il est effectivement presque toujours corrodé, ce qui a dû induire en erreur; mais cet effet provient de l'action d'une quantité très-notable d'acide phosphorique que renferme la liqueur distillée et qui a été entraînée en vapeur par l'acide sulfurique.