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CHIMIE.
EXTRAITS.
un 0-rand excès (l'acide nitrique avec l'iodate de tasse,le sel est totalement décomposé, et l'acide iodique cristallise ; mais si l'on rapproche presqu'a sec,
titre due à une autre cause, il donne le même résultat pour le chlorite et pour l'hydrochlo-
il se produit un mélange de bi-iodate et de nitrate, puis si l'on chauffe le mélange de sel desséché, tout l'acide nitrique est chassé, et il ne reste que l'iodate neutre. Avec l'iodate de soude et l'acide nitrique, le ré-
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rite. Cette transformation remarquable n'ayant lieu qu'à la lumière directe du soleil, et non pas à la lu-
mière diffuse, ne diminue en rien la confiance qu'on doit avoir en l'acide arsénieux comme réactif fidèle pour la chlorométrie.
sultat est le même. Si l'on ajoute à de l'iodate de soude un grand excès (l'acide iodique, il se
forme un tri-iodate ; ces deux sels sont anhydres. L'iodate neutre peut prendre, 2, G et Io atomes d'eau selon les circonstances. L'acide nitrique décompose le bwmate de potasse en mettant en liberté la totalité de l'acide bromique, qui au moment où il se dégage se résout en ses deux éléments, le brôme et l'oxygène.
57. Note sur un.fait relatif à la CHLOROMÉTRIE ; par M. Gay-Lussac. (Compte rendu de l'Ac., t. 12 , p. 626.) Lorsqu'on expose pendant un certain temps une dissolution de chlorure- de chaux à la lumière solaire, et qu'on l'essaye ensuite avec l'acide arsé-
nieux, elle donne un titre qui semble croître rapidement jusqu'à décupler et même centupler ; mais c'est une fausse apparence. Le chlorure ou chlorite C/O CaO se transforme à la lumière en hypochlorate de chaux C104 + CaO, qui n'est plus sensible à l'action immédiate de l'acide arsénieux.
Le nitrate de mercure protoxydé agit, au contraire, de la même manière sur les deux sels ; c'est-à-dire que > à part une faible altération de
58. Action de L'IODE sur le CHLORURE DE POTASSE;
par M. Millon, (Compte rendu de l'Ac., t. 12 p. 258.)
,
Le chlore ne décompose pas les iodates. L'iode, au contraire, décompose les chlorates. A froid il n'y a aucune action sensible ; mais si l'on \ verse sur une quantité déterminée de chlorate de potasse trois à quatre fois son poids d'eau distillée, et qu'on chauffe à l'ébullition, l'iode qu'on ajoute à cette solution disparaît en quantité considérable, bien que la liqueur reste incolore, et elle reste incolore tant qu'on ne dépasse pas très-notablement dans l'addition de l'iode la proportion d'un équivalent par rapport à la quantité de chlorate employée. Lorsqu'on est arrivé à ce terme, le liquide se colore sensiblement en jaune, puis en
brun, et l'on obtient, comme résultat final, de l'iodate neutre de potasse et du chlorure d'iode plus ou moins ioduré. Si l'on évapore à siccité, le chlo-
rure d'iode se dégage, et l'iodate de potasse reste pur. Dès le commencement de l'opération, il se pro-
duit du chlorure d'iode, et la formation de ce chlorure explique la réaction ; l'iode sollicite le