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CHIMIE.
EXTRAITS.
chlore du chlorate à se combiner avec lui et à sortir ainsi du chlorate, tandis que l'affinité plus
on a cherché, en Angleterre; à l'extraire de di-
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grande de l'iode pour l'oxygène, et la cohésion plus considérable de l'iodate, font entrer l'iode dans le
chlorate à la place du chlore. On a 5C1.05,K0 -1431=510, R_O-FICI'. Si l'on ajoute quelques gouttes
d'acide nitrique au mélange de chlorate et d'iode, il suffit d'élever légèrement la température pour que la réaction ait lieu et qu'elle se continue ensuite d'elle-même. Ii est évident que dans ce ças l'oxydation de l'iode est déterminée par l'acide chlorique que l'acide nitrique met en liberté ; il se forme de l'acide iodique qui, portant son action sur une nouvelle quantité de chlorate, élimine de nouveau de l'acide chlorique, et propage ainsi l'oxydation de l'iode et l'élimination de l'acide chlorique jusqu'à l'entière décomposition du chlorate. Dans cette réaction, on peut éviter presque entièrement la formation du chlorure d'iode en ajoutant l'iode peu à peu, et maintenant la liqueur à l'ébullition. L'acide sulfurique et l'acide iodique conviennent tout aussi bien que l'acide nitrique pour commencer la réaction. Ce procédé est certainement le plus simple et le plus expéditif que l'on puisse employer pour préparer l'iodate de potasse, qu'il donne parfaitement pur.
vers produits artificiels et naturels. MM. Cossage,;à Stoke-Prior, près Birmingham,
et M. Bell, fabricant de produits chimiques à Newcastle, ont presque simultanément découvert un procédé d'extraction de soufre des charrées de soude, au moyen de l'acide muriatique. Ils recueillent l'acide à mesure qu'il-se dégage des fours en le faisant passer à travers une espèce de cône. tronqué en maçonnerie, rempli de cailloux ou de morceaux de coke. L'acide muriatique , refroidi préalablement eh passant par une série de tuyaux, se tamise à travers la masse de petits cailloux et
se trouve en grande partie condensé. Un petit appareil à bascule, placé au sommet du cône tronqué, verse continuellement de petites quantités d'eau qui condensent encore mieux l'acide. Celui-ci se trouve à la vérité très-affaibli par ce mélange, mais il conserve encore assez de force pour décomposer les charrées. Les charrées ; qui sont, comme on sait, le résidu de la lixiviation de la soude brute , se composent d'oxysulfure de calcium, de carbonate .de chaux, d'un peu de chaux caustique et d'un excès de charbon, et elles renferment plus de Go p. ioo du Soufre employé à la préparation de l'acide sulfurique. destiné à convertir le sel marin en sulfate de soude.
On place ces matières dans une Série de tonneaux à plusieurs fonds percés de trous , et on les
59. Sur lafabrication de la SOUDE en Angleterre;
par M. Preisser. p, 66.)
Acad. de Rouen , 184o
Depuis que le soufre de Sicile est devenu cher,
arrose avec de l'acide muriatique, qu'on répand dessus en petits filets. 11 y a décomposition du sulfure de calcium et du carbonate de chaux, et dégagement d'hydrogène sulfuré et d'acide carbonique; mais cet acide, à mesure qu'il passe sur de