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538 de plomb qui a été dissoute par chacun des acides contenus dans ces sels, confirment pleinement les
formules que j'ai adoptées pour représenter la composition de chacun d'eux.
Fabrication de la CÉRUSE à Birmingham; par
M. Preisser. (J. de Phar., t. 26, p. 772.) On humecte de la litharge très-divisée avec le centième de son poids d'acétate de plomb. On la place dans une suite de caisses fermées qui communiquent entre elles, et l'on fait passer à travers un courant de gaz acide carbonique, jusqu'à ce qu'elle soit complétement amenée à l'état dé carbonate. Le gaz est produit par la combustion du coke dans un four à réverbère : il y est chassé par deux fortsventilateurs, et il passe auparavant par des tuyaux entourés d'eau , dans lesquels il se refroidit. Des espèces de râteaux, mus par une machine à vapeur, agitent sans cesse l'oxyde contenu dans les caisses et mettent toutes ses parties en contact avec l'acide. La céruse préparée de cette manière est d'une grande blancheur et couvre bien. Les Anglais la préfèrent à la céruse de Clichy. Sur la solubilité de l'ARGENT clans le sulfate
de.fer peroxydé; par M. Vogel. (S. de Phar., t. 26, p. 733.) L'argent s'oxyde et se dissout dans une dissoluion bouillante de sulfate neutre de peroxyde de fer, avec formation de sulfate de protoxyde. Lors-
539 qu'on rapproche ensuite beaucoup la dissolution elle laisse déposer, par refroidissement, des petits cristaux, qui se composent d'un mélange de sulfate d'argent, de sous-sulfate de fer et d'argent réduit. Le sulfate d'argent n'éprouve pas de réduction dans une dissolution de sulfate vert de fer, lorsque EXTRAITS.
celui-ci est mêlé d'une quantité notable de persulfate.
Le chlorure d'argent mis en suspension dans une dissolution de sulfate de fer peroxydé résiste longtemps à l'action des rayons solaires sans être noirci. Le sublimé corrosif en dissolution est ramené en
totalité à l'état de protochlorure par l'argent, qui. se. chlorure lui-même. Sur la soudabilité des MÉTAUX. et sur le damassé de l'Oa et de L'ARGENT ; par M. Fournet. (Compt. rend. de l'Ac., t. 1_2, p. 1°54.)
C'est un préjugé admis en chimie, que' parmi tous les métaux il n'y a que le fer et le platine qui jouissent de la propriété de se souder à euxmêmes sans fusion préalable. Cependant, quand, on voit deux lames de plomb parfaitement polies
acquérir par la simple pression une telle adhérence l'une pour l'autre, que malgré l'imperfection du contact , il faut un poids de plusieurs. livres pour opérer la séparation , et qu'après cette disjonction les surfaces présentent de véritables étirements, on arrive à concevoir que le plomb lui-même doit être rangé au nombre des métaux soudables, avec cette seule différence qu'au lieu: d'exiger une température plus ou moins élevée, il.