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ioe GISEMENT, CONSTITUTION ET ORIGINE D'après cela, on pourrait partager les amas d'étain en deux groupes, et séparer ceux qui ne renferment que des composés fluorés de ceux qui, plus complets que les premiers , renferment en outre dés borosilicates. Cortége torseteristi ue du minerai q tFiitain
Ainsi les substances qui à différents états de combinaison forment le cortége le plus caractédans les amas. ristique de l'oxyde d'étain sont : le silicium, à l'état d'acide silicique; puis, en proportion beaucoup moindre , le fluor ; dans plus de la moitié de ces gîtes, le bore ; enfin, dans la plupart, aussi le phosphore et l'arsenic ; parmi les métaux autopsides, les plus ordinaires sont le tungstène, le molybdène et le fer. Telles sont les remarques générales qui peuvent être déduites de. l'examen des amas stannifères de l'Europe : les deux dernières observations sur la présence constante du fluor et sur l'impor-. tance de l'acide borique dans ces gîtes, nous paraissent jeter un grand jour sur l'origine des dépôts Position con- d'étain. On peut encore remarquer que tous les ssa,::,uarees, amas stannifères quelle que soit la roche qui les jonction de deux renferme, granite, porphyre, gneiss ou micaterrains. schiste, se trouvent toujours près du contact avec une autre roche : aucun de ces amas ne s'éloigne de plus de 5oo mètres de la jonction de deux terrains. Cette influence, en apparence nécessaire, du contact de deux roches SLIP la déposition des minéraux métallifères, est susceptible de plusieurs interprétations que nous ne pouvons convenablement discuter ici. De l'origine des amas stannifères. Les veines sont certainemen t
D'après ce qui a été exposé dans le courant
des fentes rein- de ce mémoire, il est bien démontré, au moins
io3 rtiwrieipour Geyer-, Zi nnwal d , Al te nberg ,A uersberg- plies renient veines te, a's oc'he. Ca relaze , le Mont-Saint-Michel , que ces sont des fentes remplies postérieurement à l'exis- encaissant.. tence , et probablement même, à la consolidation de la roche , de même que les filons proprement dits. DES AM AS DE MINER AI D'ÉTAIN.
C'est un fait que l'on a souvent révoqué en
doute , à cause de la manière intime dont les petits filons sont soudés dans la roche encaissante; mais l'allure seule de ces veines prouve suffisam-
ment qu'elles ne sont pas contemporaines des roches qu'elles traversent. On les voit en effet couper sans s'interrompre, et même sans être déviées, des roches qui diffèrent par leur nature et par leur âge. A Geyer, les filons du stockwerck passent du granite dans le gneiss ; à Altenberg , ils se poursuivent du porphyre feldspathique clans le porphyre syénitique et jusque clans le gneiss; ceux de Zinnwald pénètrent dans le porphyre qui environne de
toutes parts le greisen-granite. Les filons de l'Auersberg coupent avec régularité la schistosité
à tourmaline. Enfin , en Cornouailles, à Carclaze et au Mont-Saint-Michel, de la roche
leur postériorité est encore plus évidente, comme je l'ai démontré dans un mémoire précédent (1). D'ailleurs si le minerai d'étain, au lieu d'être cle formation plus récente que les roches qui le t'enferment, en était mie sécrétion contemporaine,
comme, par exemple , paraît être le fer titané
disséminé au milieu des basaltes, on ne concevrait
pas comment il se trouve subordonné dans des roches dont l'âge et même le mode d'origine sont (1) rOyage métallurgique en Angleterre, 2' éd. , p. 203.