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RECHERCHES SUR L'ÉCOULEMENT
DE LA VAPEUR.
la tension de la vapeur dans la chaudière restera constante, et le manomètre demeurera station-
d= 0,91.8066V n-0,41223684.
naire.
On calculera la surface que, pour cet état de choses, l'orifice de sortie devra avoir, en se servant de l'équation : s
2,52128085 0,3133
qui est l'équation (B), dans laquelle j'ai substitué aux quantités a et b leurs valeurs numériques.
Je viens de dire que cette équation donne s, pour une surface de chauffe de 5 mètres carrés. Mais, toutes choses égales d'ailleurs, la valeur de s augmente ou diminue comme la quantité de vapeur qui se forme, et il est admis qu'à égalité de tension, cette quantité de vapeur est proportionnelle à la surface de chauffe; donc, la valeur de s est aussi proportionnelle à cette surface. .:;Par conséquent, on aura pour l'unité de surface ee chauffe : s
0,50425617 0,31333
pour c mètres carrés de surface de chauffe,
s = 0,50425617 X c (C) t-0,3133 Cette équation donne, d'une manière générale , les surfaces des orifices de sortie, quelle que soit d'ailleurs leur figure. Si, comme il est d'usage pour les soupapes de sûreté, ces orifices sont Cie forme circulaire, ils auront, toutes choses égales
d'ailleurs, les mêmes surfaces, en déterminant leurs diamètres par la formule suivante
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qui donne les diamètres d exprimés en centimètres.
Dans le calcul qui a conduit à cette formule, on a fait t n x p =n x om,76:n exprimant, en atmosphères, la tension de la vapeur dans la chaudière. En déterminant, avec cette formule, les diamètres à donner aux orifices des soupapes de sûreté , ces soupapes suffiraient à un développement ordinaire de vapeur, si toutefois elles s'ouvraient entièrement, et n'opposaient aucun obstacle à la sortie de la vapeur. Cependant, pour régler les diamètres des soupapes qui seraient de cette espèce, on a, dans l'instruction ministérielle du 23 juillet 1332, fait le coefficient de la formule égal à 1,299837 , afin d'avoir des orifices de soupapes doubles en surface de ceux qu'on obtient avec le coefficient 0,918066, qui résulte des expériences que j'ai faites.
On a pensé que, dans le cas de soupapes remplissant les conditions que je viens de rappeler, il conviendrait néanmoins, pour plus de sécurité, d'augmenter ainsi les orifices de ces soupapes. Mais je dois faire observer ici que, d'après ce qui a été dit plus haut (p. 353) , il ne serait pas nécessaire, même pour un dégagement de vapeur produite par le feu le plus actif, de doubler les surfaces de ces orifices, et qu'il suffirait de les augmenter très-peu. D'après la même instruction, les soupapes dont on fait habituellement usage, doivent avoir des diamètres doubles de ceux des soupapes qui s'ou-