Annales des Mines (1841, série 3, volume 20) [Image 245]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

D'ARGENT DU CHILI.

478 NATURE ET TRAITEMENT DES MINERAIS 4 à 5 marcs d'argent au caisson et que les galènes dans le plus grand nombre de cas contiennent 6, o jusqu'à 14 et 16 marcs d'argent au caisson.

Celles mêmes qui se trouvent accidentellement dans les filons d'argent chloruré ou dans les filons

cipales.

La première, qui est la méthode ordinaire américaine, sans magistral et sans grillage préalable, s'applique aux amalgames natifs, et aux minerais d'argent métallique, mélangé de chlorure. On s'en sert aussi pour le traitement des minerais arséniés lorsqu'ils ne contiennent pas beaucoup d'argent rouge. La seconde n'est applicable qu'aux minerais très-chlorurés de Copiapo , et consiste à réduire ces chlorures par le fer, en présence du mercure, au moyen des machines.

de cuivre gris, ne donnent ordinairement que 18 , 20 à 26 marcs au caisson. Ainsi, en examinant les minerais de Machetillo qui se composent de cuivre gris et de galène, les deux espèces se trouvant en contact l'une de l'autre , sans se mélanger ni former des sulfures doubles, on a trouvé que le cuivre gris pur contenait 218 marcs au caisson et la galène prise sur le même échantil Ion

ne donna que 18 marcs au caisson (sur 64 quintaux). En général les galènes du sud sont plus riches

La troisième est employée pour les mine-

que celles du nord, et la richesse ne parait pas

rais de la quatrième classe, connus dans le pays sous

le nom de metales frios. Elle est semblable à la première ; seulement on est obligé de griller le

dépendre de la largeur des facettes. Un seul cas, qui fait exception à ce que je viens de dire, se présente dans la mine de Rapes (pro-

vince de Coquimbo, département de

,

479

gent par fondage n'est pratiqué au Chili, et les diverses méthodes d'amalgamation qui sont employées, peuvent se réduire à trois méthodes prin-

minerai avant de le soumettre à l'amalgamation, ou bien on emploie le magistral, ce qui complique et prolonge ordinairement le pro-

Ovalle )

d'où on a sorti dernièrement une galène à facettes moyennes, très-brillantes, et qui donne 82 marcs au caisson (o,0065). Il est vrai que quelques parties de ce minerai présentent de l'argent métalligue à la vue, mais en général la masse paraît être homogène et dépourVue de particules d'argent. Du reste , la mine n'a donné jusqu'à présent que quelques centaines de quintaux de ce minerai, et elle est bien loin d'être aussi abondante en minerai que les filons ordinaires de galène. Passons maintenant aux procédés métallurgiques qu'on emploie dans le pays pour le traitement de ces divers minerais. Aucun procédé de traitement de minerais d'ar-

cédé.

Je n'ai rien à ajouter à Première méthode. ce que j'ai dit de cette méthode dans mon mémoire sur les amalgames natifs. On emploie au lipase° et à Copiapo , pour le traitement des minerais qui renferment de l'argent métallique ou chloruré, la même méthode qu'a Coquimbo.

Seulement, dans le cas où il y a du chlorure d'argent, on se sert ordinairement de plomb à l'état de pir (I), afin de diminuer la perte de (1) C'est un amalgame de plomb réduit en poudre, et composé de parties égales de plomb et de mercure.

n111181