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48o NATURE ET TRAITEMENT DES MINERAIS mercure et d'accélérer l'opération. Il arrive que les
mêmes minerais, contenant des parties sulfurées
en quantité notable, l'amalgamateur se trouve dans la iticessité de se servir 'du magistral et de prolonger l'opération : dans ce cas, c'est la troisième méthode qu'on met à exécution. J'ai aussi entendu dire que quelques minerais arséniurés, lorsqu'ils sont très-chargés d'arsenic , sont soumis à un grillage préalable avant de. passer à l'atelier d'amalgamation. En général les ouvriers redoutent beaucoup ce grillage, non-seulement comme étant nuisible à leur santé, mais aussi parce qu'ils prétendent qu'une partie notable d'argent se volatilise avec l'arsenic (1). Je n'ai pas eu l'occasion de voir exécuter cette opération en grand.
Cette méthode n'est Seconde méthode. connue qu'à Copiapo , où il y a des minerais qui
ne contiennent que du chlorure mélangé d'argent métallique excessivement divisé. L'opération s'exécute dans vingt-quatre heures au moyen de machines d'une construction fort simple et fort commode. On voit déjà deux espèces de ces machines établies dans la ville de Copiapo : l'une est connue
sous le nom de machine de Cooper, et l'autre, semblable à celle de Freyberg , a été dernièrement construite par Miller. Commençons par la première. MACHINE DE COOPER. - Elle porte le nom d'un
mécanicien anglais qui fut le premier à la construire à Copiapo, il y a cinq ans. Elle se compose de six cuves verticales, fixes, rangées autour de l'arbre vertical A (fig. 6, Pl. [/1 1) d'une roue dentée (1) Ils ont l'habitude de dire que la plata se va en humo, l'argent s'en va avec la fumée.
D'ARGENT DU CHILI.
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horizontale R, d'environ 2 mètres de diamètre. Cette roue avec son arbre sont mis en mouvement
par une roue verticale à augets, qui reçoit l'eau au sommet. Les fondsf des cuves sont en grosses
plaques de fonte, sur lesquelles se meuvent à
frottement des pièces de fonte en forme de
croix in. Le mouvement de ces pièces s'effectue au moyen des axes verticaux v placés au centre des cuves, et portant à leur sommet des pignons
qui engrènent avec la roue horizontale R. Les axes des cuves sont en fer battu carré ; ils se trouvent enchâssés dans les trous de même forme pratiqués au centre des croix, et ces trous sont assez grands pour que l'axe , tout en mettant en mou-
vement la croix, ne la soutienne pas et la laisse peser de tout son poids sur le fond; de sorte que ces croix descendent d'elles - mêmes à mesure qu'elles s'usent et que les fonds se détériorent. Les
cuves ont 1'1%66 de diamètre intérieur en bas, et elles sont un peu plus larges à leur partie supérieure; elles ont environ r mètre de hauteur. On croyait dans le temps que l'effet de cette machine dépendait du poids des croix et on donnait à leurs bras la forme d'un prisme à quatre
pans de mêmes hauteur et largeur, mais le
prisme était oblique ( comme le représente la 3, qui est une coupe verticale dans le plan normal à la courbure du bras ). Chaque croix
fig.
pesait environ 5 quintaux anglais et son diamètre
était presque égal à celui du fond. Bientôt on s'aperçut que, les pièces mobiles s'usant , l'effet de la machine était le même et que l'on consommait
incomparablement moins de force. On a laissé fonctionner la machine jusqu'à ce que les croix fussent réduites à i pouce d'épaisseur et la promp-