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RAPPORT SUR LA MACII1NE D'ÉPUISEIVIENT
traité passé entre M. Philippe Taylor et MM. Michel et Armand. D'après cette convention, (pi a été soumise au comité consultatif des arts et ma-
nufactures, la machine devait pouvoir élever 3 mètres cubes d'eau par minute d'Aile profondeur de 128 mètres, en ne donnant pas plus de io. coups par minute, et en ne travaillant pas à
une pression de plus de 3 atmosphères. La consommation de combustible pour produire cet effet ne devait pas dépasser 200 kilogrammes de houille de Newcastle , ou 3oo kilogrammes de bon lignite du pays par heure. Enfin, dans le cas où l'on
n'aurait pas besoin de toute la force de la machine, la consommation devait être réduite pro-
portionnellement à l'effet produit, et cela jusqu'à une limite inférieure fixée au quart de l'effet maximum, c'est-à-dire à un volume de ol"-,75 élevé à 128 mètres.
Il était donc nécessaire de faire au moins six essais :distincts pour connaître les quantités de houille et de lignite consommées pour produire le maximum d'effet; deux pour la consommation relative au minimum ; et deux enfin pour un effet intermédiaire, par exemple, pour un produit de 1m.e-50 par minute.
Il n'a malheureusement pas été possible de donner à ces épreuves toute la durée nécessaire pour que les résultats en fussent très-exacts. La machine, en effet, est beaucoup trop forte pour l'épuisement des eaux qui affluent actuellement dans la mine ; et, pour pouvoir la faire marcher d'une manière régulière pendant dix ou douze heures, on a été obligé dabandonner les travaux pendant trois jours, afin d'y laisser accumuler les eaux. Cette suspension d'exploitation ne pouvant
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pas être renouvelée sans de graves inconvénients,
on a dâ faire toutes les épreuves dans une seule journée, et borner par conséquent à une ou deux heures la durée de chacune d'elles. Les résultats de ces expériences ne doivent donc être regardés
que comme approximatifs, mais il importe de remarquer que les erreurs doivent toutes être au désavantage de la machine ; car on consommera bien moins de charbon dans un travail régulier et continu que dans des essais aussi courts et avec des variations aussi fréquentes dans le nombre de coups de pistons donnés par minute. Avant tout il fallait, pour déterminer les différentes vitesses à donner à la machine, connaître
la quantité d'eau fournie par chaque coup de piston. Un bassin assez vaste avait été construit pour cela ; on l'avait jaugé et l'on se proposait d'y recevoir l'eau fournie par un certain nombre de coups, mais les murs ne purent résister à la pression et s'écroulèrent avant qu'il fût rem-
pli. On fut donc obligé de recourir à d'autres moyens, et l'on employa, pour recevoir l'eau élevée à chaque coup de piston, des bennes jaugées avec toute l'exactitude possible. Ces bennes étaient placées sur de petits chariots, de sorte que l'on pouvait les amener sous le déversoir, y recevoir l'eau d'Un coup de piston, et les retirer avant le coup suivant. Plusieurs essais faits de cette manière ont donné des résultats qui ne diffèrent pas entre eux d'un centième de mètre cube, et dont la moyenne est de om.e.,45. Or, le produit théorique des pompes, calculé d'après le diamètre et la course des plongeurs, est de om.".,452.La. verte d'eau, après un