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11dMOURE SUR LES EAUX coReosives
du zinc métallique présenterait de l'avantage dans les machines à basse pression, comme moyen
de préservation de la pompe à eau et à air, et du condenseur qui se dégradent rapidement et exigent
des réparations fréquentes. 11 conviendrait d'en former avec la fonte et le fer une pile galvanique, en l'appliquant en lames plus ou moins épaisses sur les parties libres et non frottantes de ces appareils. Le second moyen n'a guère qu'un intérêt théorique; il présenterait de graves difficultés d'exécution pratique ; il consisterait à déplacer la réaction qui a lieu dans la chaudière, et à faire réagir l'acide sulfurique nuisible sur des rognures de fer déposées dans la bâche, d'alimentation, que l'on pourrait alors faire en cuivre pour activer les actions chimiques. Mais il faudrait alors porter la température de l'eau à un point voisin de i oo., et ménager un contact assez prolongé pour que la décomposition fût complète; il faudrait en outre éviter avec le plus grand soin l'introduction de l'air dans la chaudière. La décomposition du sulfate d'alumine, pour être complète, exigerait sans doute un temps beaucoup trop long pour qu'il
fût possible de l'achever ; en outre, il y aurait production de sous-sulfates qui pourraient peutêtre encore réagir sur la chaudière, s'ils y étaient entraînés. Pour donner un aperçu de la dépense qui peut
EMPLOYE.ES PANS yes CHAUDIÈRES A VAPEUR. 619
mois, et je ne tiendrai compte que des réactifs consommés pour saturer l'acide sulfurique nuisible. Pour une consommation d'eau de '75 mètres cubes par semaine, il y aurait à saturer, à raison de ogr.,176 par litre., I3,2 d'acide sulfu-
rique. Je supposerai, pour ne pas rester au-dessous de la vérité, que la craie, la marne la chaux car-
bonatée par exposition à l'air, et les résidus de savonneries, ne contiennent que 5o p. o/o de chaux vive. Ces données fournissent le tableau suivant
Equivalents de l'acide sulfurique à saturer dans la chaudière du Cordon-Bleu. Acide sulfurique.
.
fr.
kil. 13,2
Fer de la chaudière
(l'eau saturée d'oxygène). 17,0 à I io,00 les ofo
Fer de la chaudière
(l'eau purgée d'oxygène). Soude Zinc en rognures. . Craie Chaux. Marne de Saint-Clément Résidu de savonnerie.
id. 8,9 à 13,7 à 100,00 les o/o 10,6 à 40,00 les o/o 18,8 à 5,00 les 0/0
9:4 à jS,8 à 18,8 a
18,70
9,79 (I) 13,70=m. (1,39)
4,24m (0,43)
0,94 -= m. (0,09)
1,50 Fliect. de 80 le. 0,18 = m.(0,018) 0,80 les ofo 0,15 ._--,..m. (0,015) 0,09=m. (0,007) 0,50 les 0/0
En supposant que pour chacun de ces réactifs qui, à l'exception du zinc, devraient être employés en excès, on soit dans la pratique obligé de doubler
résulter de l'action des eaux corrosives sur les chaudières , et de celles qu'occasionnerait l'emploi des différents procédés de neutralisation que j'ai indi-
la dose, on n'arriverait encore qu'à une dépense mensuelle très-faible, tout à fait hors de proportion avec la dépense définitive occasionnée par la destruction de la chaudière lorsqu'elle est mise entièrement hors d'état.
qués, je prendrai pour exemple la chaudière du Cordon-Bleu; je supposerai qu'elle consomme 3 !sem enhea d'eau pee ifour et manhe 25 jours par
En résumant ce qui précède ,je crois que deux substances, le zinc et la craie, peuvent être em-