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EXPLOSIONS DES CHAUDIÈRES
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mission de surveillance d'adopter l'avis suivant
» Il y a lieu de demander à M. le ministre des travaux publics une nouvelle instruction sur les machines à vapeur, qui renfermera des dispositions spéciales sur les chaudières à foyer et à canaux intérieurs. » Ces conclusions ont été adoptées par la commis-
sion de surveillance. M. le préfet de la LoireInférieure, en envoyant ce travail à M. le ministre des travaux publics, a exprimé l'opinion qu'il serait convenable de prohiber complétement l'usage
des tuyaux intérieurs, dont le diamètre dépasserait une certaine limite, au lieu de les assujettir à des conditions de sûreté spéciales qui lui semblent ne devoir jamais offrir de garanties complètes.
Observations.
I^ chaudières mêmes, c'est-à-dire sur les réservoirs A VAPEUR.
de vapeur; mais cette circonstance n'a certainement exercé aucune influence sur le résultat. Si le tube intérieur contenant le foyer, était déjà déformé à sa partie supérieure avant que le bateau
reprît son service, ainsi qu'on l'a dit aux membres de la commission de surveillance, cela suffisait pour rendre nécessaire la réparation et peut-
être la réforme de ce tube ; au moins aurait-il
fallu éprouver la chaudière sous la pression prescrite par les règlements, et réclamer pour cela la présence de la commission de surveillance. Les chaudières n'avaient pas été, en effet, éprouvées à la pompe de pression depuis le 14 février 1838, c'est-à-dire depuis près de quatre ans ; or, il ne sera douteux pour personne que la tôle n'est pas arrivée à la faible épaisseur qu'elle avait, au point où la déchirure s'est faite, dans le cours du voyage unique qui a précédé l'explosion : l'usure date de
Il résulte du rapport détaillé de la commission de surveillance de Nantes, que l'explosion de la chaudière du paquebot le Riverain n° i ne peut être attribuée ni à un manque d'eau dans la chau-
plus loin. D'un autre côté, si la chaudière s'est
dière, ni à une formation subite d'une grande
la chaudière.
permis de dire que la pression d'épreuve de 12 atmosphères effectives aurait mis en évidence le défaut de la tôle? Sur ce point notre conviction personnelle est complète. Si maintenant nous examinons la chaudière en elle-même, nous sommes conduits à reconnaître
sûreté nécessaires. Les soupapes de sûreté installées sur le tuyau de communication des deux ré-
diamètre intérieur, et de 8'u,8o de longueur, pressé
masse de vapeur, ni à une surcharge des soupapes de sûreté. Le déplorable accident du 25 janvier est
dû évidemment au mauvais état et au défaut de résistance du tuyau de tôle contenant le foyer de
Celle-ci était munie de tous les appareils de
servoirs de vapeur, servant en même temps de tuyau de prise de vapeur, étaient néanmoins fort mal placées elles auraient dû être établies sur les
déchirée sous une tension de la vapeur très-.mo-
dérée, et qui ne dépassait pas 5 atmosphères, comme cela est à peu près certain, n'est-il pas
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que sa forme était l'une des plus vicieuses qu'il soit possible d'imaginer (1). Le tube de cr,6o de
(1) Voyez la note relative aux chaudières du paquebot Victoria, à la suite de ce rapport.
Tome 1, 1842.
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