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EXPLOSIONS DES CHAUDIÈRES
assigné, en raison du diamètre du tuyau et du numéro du timbre de la chaudière. 4. Les tuyaux devraient être ajustés de manière à supporter les dilatations et contractions nécessaires
sans produire sur les fonds une
grande traction ou pression. 5° Les réservoirs à vapeur devraient avoir des
capacités calculées en raison de la surface de
chauffe ou du diamètre et de la course du
piston, de manière que l'ouverture de la soupape ne pût pas déterminer de brusques changements dans la tension de la vapeur à des époques trèsrapprochées. 6. Les chaudières pourraient être soumises à des épreuves répétées à des époques périodiques
rapprochées; en même temps on s'assurerait,; i° en perçant la tôle, qu'elle a conservé une épaisseur convenable sur les points les plus-exposés à la détérioration; 2' que les moyens de nettoyer les chaudières sont suffisants ; '3° enfin
une cloison de tôle pourrait être utilement placée pour renfermer dans le local de la ma chine les effets des explosions.
» Il serait peut-être convenable de ne pas imposer cette condition aux bateaux munis de machines 'à basse pression.
Il ne faut pas perdre de vue que les rivières de France ne sont navigables que pour des bateaux extrêmement légers, et il ne faut pas exagérer les précautions de sûreté, au point de rendre
impossible une manière de voyager prompte, commode et peu dangereuse même, comme le prouve l'expérience, quand on calcule le petit nombre d'accidents, par rapport au grand nombre de bateaux qui voyagent tous les jOurS.
A VAPEUR.
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» Dans chaque département la commission de surveillance peut proposer au préfet les mesures de sûreté spéciales qui lui paraissent nécessaires.
Le préfet peut refuser le permis de navigation pour un bateau qui ne présente pas de garanties de sûreté suffisantes; mais, en ne traçant. aux commissions départementales aucune règle fixe, on s'expose à voir accepter dans un département » ce qui sera refusé dans un autre. On pourrait voir un bateau autorisé à naviguer dans un clépartement, pendant qu'on lui refuserait l'autori-
sation de continuer son voyage dans le dépar-
tement voisin. Le recours au ministre des
travaux publics remédierait mal à cet inconvénient; toute décision administrative .exige des » délais, et c'est là surtout ce qui est préjudiciable à l'industrie. » Refuser une chaudière d'ailleurs est une chose grave ; c'est faire supporter à celui qui l'a l'abri» quée un grand dommage ; c'est souvent une mesure plus désastreuse encore pour l'industriel qui a compté sur la livraison à une époque déterminée ; cela ne peut se faire sans une cause évidente de danger; tandis qu'au contraire, si l'administration possède des données positives sur les conditions de sûreté nouvelles que doi» vent présenter les chaudières à vapeur, il n'y a aucun inconvénient à les faire connaître, à les pu-
blier pour l'instruction des fabricants, pour les membres des commissions de surveillance euxmêmes. Le public entier réclame avidement la connaissance de toutes les circonstances qui peuvent déterminer les explosions et qui sont loin encore d'être complétement connues. » En conséquence, nous proposons à la corn-