Annales des Mines (1842, série 4, volume 1) [Image 7]

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A VAPEUR. EXPLOSIONS DES CHAUDIÈRES

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l'explosion survenue à la réunion de diverses causes qu'il énumère ainsi qu'il suit

la rupture; qu'elles ne renfermaient point de dépôt. II avait paru d'abord à peu près inutile de le constater, attendu que les chaudières ne » servaient que pour la troisième fois seulement

« L'explosion du 25 janvier dernier nous parait

devoir être attribuée à la réunion des circonstances suivantes I° La tôle a été réduite sur un point en même

depuis que le bateau avait été réparé ; cependant

il a été reconnu depuis, qu'il y avait un dépôt terreux abondant dans le tuyau inférieur près des points où les plaques ont été prises. De l'enquête que nous avons Lite, tant à An-

cenis qu'à Nantes, résultent les faits suivants I° La chaudière a fait explosion à l'escale d'Ancenis au moment où elle était terminée avant que la machine eût commencé à marcher. Le tiroir de la machine était fermé. 2° Avant l'explosion, les soupapes n'étaient point surchargées-; l'une d'elles, au contraire était retenue soulevée au moyen d'une corde tendue et fixée à un clou. 3' Les portes des foyers étaient ouvertes pour rendre le feu moins ardent pendant la durée de l'escale.

4 Il y avait de l'eau dans les chaudières en quantité suffisante pour empêcher de rougir une portion quelconque de la tôle en contact avec la flamme du foyer. 5° Les chaudières sont en tôle de bonne qualité, mais non à grains , ayant eu l'épaisseur déterminée par l'instruction du 12 .juillet 1828. 6° A l'endroit oit la rupture a eu lieu la tôle a été usée par une cause quelconque, et son épaisseur réduite à om,00225 et à om,004. » Après une discussion des faits, le rapporteur de la commission de surveillance de Nantes attribue -

temps qu'elle a perdu de sa ténacité, par une cause quelconque , au tiers seulement de l'épaisseur primitive qui lui avait été donnée conformément à l'instruction du 12 juillet I 828; 2. Un tuyau creux, pressé extérieurement par l'eau et la vapeur, ne présente pas la même résistance qu'un tuyau pressé intérieurement ; 39 En raison de la longueur du conduit de fumée,, il y a eu une traction longitudinale qui a surpassé la tension perpendiculaire à l'axe ;

4. L'exiguïté du réservoir a donné lieu, par suite de l'ouverture de la soupape, à des changements brusques et successifs dans la tension de la vapeur, d'où est résultée la rupture sur le point qui était le plus faible, en même temps qu'il était soumis à la plus forte traction. » Il pense que pour éviter le retour de semblables accidents il serait utile d'avoir recours à des mesures nouvelles, et termine son rapport par les considérations suivantes

i° Les chaudières à tubes intérieurs pour la flamme, de grand diamètre ( au delà , par exemple , de om,25 ), devraient être assujetties à des conditions de sûreté spéciales. 2° Les épaisseurs pourraient être fixées à moi-

tié en sus, en prohibant toutefois l'emploi de tôle de plus de 0rn,012.

30 Un maximum à la longueur pourrait être