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MÉMOIRE SUR L'EXPLOITATION DES MINES
extraire est beaucoup moins considérable ; 2° le combustible ne coûtant rien du tout, on ne cherche nullement à. l'économiser. Il est bon de remarquer, en outre, que ces machines sont fort anciennes; elles datent généralement de l'ouverture de la mine, et à mesure que les travaux se sont agrandis, on a rarement eu besoin de les remplacer ; il y a cependant quelques nouvelles machines que l'on distingue parmi celles qui les entourent. Nous parlerons d'abord des pompes : elles sont Pompes emLeur général aspirantes et à piston muni de souPl"' disposition. papes ; les pompes à plongeur sont assez rares; nous en avons cependant vu quelques exemples. Ainsi à la mine d'Elswick , on a creusé un puits qui ne sert qu'à l'épuisement. Sa profondeur est de 7o fathoms ; la galerie d'écoulement se trouve à 17 fathoms au-dessous de la surface. Il n'y a dans le puits que deux pompes, l'une aspirante et l'autre foulante à piston plein ; la course du piston est de 7 pieds. La maîtresse tige n'a qu'un pied carré à la partie supérieure ; elle s'attache au balancier, comme on le voit dans la fig.
9, Pl. FI.
Elle descend directement dans les tuyaux de la pompe inférieure, tandis que la pompe à plongeur est mise en mouvement par une tige spéciale qui s'adapte à la première de la manière ordi-
naire. Le diamètre des tuyaux est de 16 pouces ; la machine a une force de 5o chevaux ; le diamètre du corps de pompe est de 31 pouces ; la vapeur est fournie par trois chaudières en tôle de 5 mètres de long et 2 mètres de diamètre ; sa pression est peu supérieure à celle de l'atmosphère; le mouvement du piston est réglé par une cataracte. Il y a ordinairement 7 coups à la
DE HOUILLE DE NEWCASTLE.
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minute, et on extrait moyennement 6o gallons ( 27o litres) d'eau par minute. Une pompe mise
en mouvement par une tige attachée directement au balancier élève une portion de l'eau jusqu'au sommet de la maison de la machine. Elle y est recueillie dans un réservoir, et sert à la condensation. Dans l'exemple que nous venons de donner, nous avons parlé d'une maîtresse tige ; toutefois cette. disposition n'est pas généralement adoptée dans les mines de Newcastle. Le plus souvent les tiges destinées à mettre en mouvement les différents étages de pompes sont séparées à partir du sommet du puits. Nous ne croyons pouvoir mieux faire que de donner des exemples se rapportant à différentes mines. A Killingvvorth , un puits est partagé en trois compartiments, dont deux servent à l'extraction et le troisième à l'épuisement. Il y a trois pompes aspirantes de 18 pouces de diamètre; la course du piston est de 6 pieds, la quantité d'eau extraite par minute, de 400 gallons ( .800litres ). La machine est de la force de 8o chevaux. La course du piston est de 9 pieds ; le mouvement est transmis aux tiges par l'intermédiaire d'un balancier en bois (fig. io et ii, Pl. FI). Il est formé de deux pièces de bois juxta-posées, ayant chacune t pied d'équarrissage. Elles sont portées par un axe en fer, qui repose lui-même sur deux coussinets en fonte; enfin, elles sont renforcées par trois poutres disposées à peu près suivant lés rayons d'un même cercle, et reliées entre elles par de fortes barres de fer. La manière dont sont attachées les tiges des pompes est assez remarquable : une petite poutre d'un pied d'équarris-
Disposition
des tiges.