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228 ME'MOIEE sun L'EXPLOITATION DES MINES sage est placée à l'extrémité du balancier dans une direction perpendiculaire à sa longueur ; elle supporte, à l'aide de 4 boulons taraudés et maintenus
par des écrous, et 2 fortes barres de fer plat, un étrier qui embrasse l'axe horizontal, autour duquel sont suspendues les tiges des pompes, comme l'ndique la figure. Ce même axe est maintenu par deux forts anneaux en fer adaptés à l'extrémité des deux dernières barres qui servent à relier au .balancier principal une des poutres auxiliaires. Les trois tiges de pompe sont réunies à la partie supérieure, mais elles se séparent rapidement, et n'ont plus que 8 pouces d'équarrissage. Dans un grand nombre de mines, le balancier est encore en bois, mais consiste simplement en une poutre horizontale, terminée par un arc de cercle, dont le centre coïncide avec l'arc autour duquel oscille le balancier. Cet arc est en bois ou en fonte, et maintenu par deux pièçes de bois arcboutées sur la poutre horizontale. Au sommet est attachée une chaîne de la forme et des dimensions représentées (fig. 12 et i3, Pl. vi-). Elle sup-
porte toutes les tiges des pompes. Nous avons
observé une disposition assez singulière, mais du reste très-vicieuse. Un balancier de cette forme,
auquel le mouvement est directement imprimé par le piston de la machine, supporte d'abord les tiges de trois étages de pompes, et de plus, l'aide d'une chaîne attachée au sommet de ces tiges, agit sur un second balancier plus petit qui fait avec lui un angle assez obtus ; ce second balancier fait marcher une pompe unique située dans
un puits différent du premier. nrais serait facile de multiplier les exemples., Machine (l'épui"ment à PieleY mais ils n'offrent rien de remarquable, et nous Main.
DE HOUILLE DE NEWCASTLE.
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nous bornerons à décrire complétement la disposition des pompes et des tiges à la mine de Pievey-
n2ai11, où est établie la plus forte machine d'épuisement des bords de la Tyne. Pour l'intelligence de ce qui va suivre , il faut se reporter aux fig.
i et 2, Pl. FI. La première représente la
coupe de la partie supérieure du puits appelé Howden Engine Pit. Ce puits est partagé en trois compartiments, comme on peut le voir dans la section horizontale (fig. 3). Pour rendre la coupe verticale plus claire, nous avons supprimé les cloisons ; nous nous sommes également abstenus de figurer la manière dont chaque tuyau est maintenu séparément dans le puits. Il nous suffira de le dire en peu de mots : la fig. 2, Pl. r.r, ne doit être regardée que comme un développement de la précédente, et il ne faut pas y chercher une coupe suivant un plan vertical perpendiculaire à la première; c'est uniquement une élévation dans
laquelle on aurait supprimé tout ce qui empêchait d'apercevoir les parties importantes.
La machine employée est de la force de 120
chevaux ; sa vapeur lui est fournie par cinq chaudières de io mètres de long et 3 mètres de large.
Le mouvement du piston est transmis à deux balanciers de même longueur par l'intermédiaire de deux longues tiges de fer descendant tout le long du corps de pompe, et s'articulant sur deux autres tiges qui réunissent les extrémités des deux balanciers. L'un d'eux agit sur quatre étages de pompes à l'aide de quatre systèmes de tiges , dont trois s'adaptent à une même extrémité du balancier. La disposition adoptée se conçoit très-bien d'après les figures : un support commun en bois,
renforcé par du fer, se termine par deux axes
Disposition
générale.