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Machines
à vapeur.
254 MÉMO/RE SUR L'EXPLOITATION DES MINES Quant aux machines à vapeur employées pour
l'extraction, on peut leur faire le même reproche qu'aux machines d'épuisement ; elles sont loin d'être au niveau de l'industrie actuelle , et peu d'efforts sont tentés pour les y mettre. Les chaudières sont les mêmes que pour l'épuisement , et assez souvent exposées à toutes les intempéries de l'air ; il est cependant juste de dire que cette négligence n'est pas sans exception, et l'on voit à Killingworth , à Townley, à Walfsend , etc., des moteurs qui mériteraient de fixer l'attention , si le travail de la houille n'offrait pas tant d'autres sujets d'étude plus intéressants. La force de ces Machines est variable et dépend nécessairement de la charge à élever au jour, et de la profondeur de la mine. A KillingwOrth, pour amener au jour trois cor-'es dans un puits de i8o fathoms , on. emploie une machine de trente-quatre chevaux. Dans la même localité, pour extraire à la fois trois tubs, et tout l'appareil qui les accompagne, la machine a la force de cinquante chevaux. A Townley, pour élever deux tubs d'une profondeur de 6o fathoms, on emploie une machine de vingt-huit chevaux, clans laquelle la course du piston est de 2 pieds, et qui est alimentée par deux chaudières. La pression est de 24 livres par pouce carré,
ou i1(.,67 par centimètre carré. En général toutes les machines de Newcastle travaillent à une pression moyenne voisine de deux atmosphères; elles sont à condensation, sauf quelques exceptions. Transmission Le mouvement du piston se transmet à l'axe "disposition mouvement, autour duquel s'enroulent les câbles par divers des bobines, câbles moyens. Quelquefois on emploie l'intermédiaire employés,
d'un balancier ; mais ce cas n'est pas le plus fréquent. Généralement faxe des bobines se trouve
DE HOUILLE DE NEWCASTLE.
2 J.J
au-dessus du corps de pompe, dans le plan vertical qui passe par la tige du piston. Le mouvement de celle-ci est transmis à la manivelle par l'intermédiaire d'une tige articulée. Quelquefois on emploie une disposition analogue , dans laquelle les deux bobines sont mon-
tées sur des axes séparés placés à la base du
corps de pompe. Sous l'avons vue adoptée dans plusieurs mines. Elle a, comme la précédente, pour but unique de réduire autant que possible l'emplacement occupé par le mécanisme. Les câbles s'enroulent sur des bobines d'un diamètre souvent considérable ; elles sont généralement en fonte, avec quelques parties en bois ; nous n'avons rien de particulier à en dire. On n'emploie pour l'extraction que des câbles plats de dimensions assez variables. A Townley, dans un puits de 63 fathoms , on élève un seul tub avec des câbles de 5 pouces de large; ils pèsent 8 livres par yard courant, et coûtent 44 shillings par quintal, ce qui fait 3 shillings et penny par yard (environ 1 Io francs par i oo kilogrammes ). Les engins qui servent à l'extraction sont d'une Engins places structure uniforme. Nous avons donné dans la au sommet des Planche J/JJ les dessins qui se rapportent à la mine Puits'
de Saint-Lawrence. L'engin y est représenté en plan et élévation dans les figures 1, 2 et 4. Il consiste en deux montants situés dans un même plan vertical
, s'inclinant un peu l'un vers l'autre à la partie supérieure, et réunis de distance en dis-
tance par des pièces de bois horizontales. Perpendiculairement au plan des montants et à leur som-
met, sont disposés trois supports horizontaux destinés à ramener les câbles qui s'enroulent sur les poulies en des points convenables du puits;