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MÉMOIRE SUR L'EXPLOITATION DES MINES
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ces supports sont maintenus par des poutrelles
rouler plus rapidement les câbles, et que par
lement en fonte , et fort légères comparativement à leurs dimensions ; elles ont de lm,20 à 2 mètres
l'enroulement est peu considérable, on pourra entrevoir que les résultats de la théorie cessent d'être applicables, et qu'il est assez juste de regarder les circonstances où l'on se trouve, sous ce rapport, comme très-analogues au cas des tambours cylindriques. Ce qu'il y a de certain, c'est
inclinées. Quant aux poulie, elles sont généra-
de diamètre. Celle dont nous donnons le dessin est formée de plusieurs pièces fondues séparément et réunies ensuite par des boulons ( fig. 6 et 7 ).
Les dimensions des appareils d'extraction sont considérables. La hauteur-est de 5o à 6o pieds au-
dessus du sol, mais seulement de 3o à 4o pieds au-dessus de l'orifice du puits. En effet, on élève toujours à la surface du sol une tour cylindrique en maçonnerie ou en charpente qui reporte cet orifice à 5 ou 6 mètres au-dessus du sol naturel. Les montants qui supportent les poulies ont de o à 12 pouces d'équarrissage à la base, et de 6 à 8 au sommet. Dans quelques exploitations peu importantes on substitue à ces appareils coûteux quatre montants verticaux de dimensions beaucoup moins grandes , réunis au sommet par des traverses horizon tales.
Nous avons vu que dans le nord de l'Angleterre on employait pour l'extraction des câbles plats et le calcul montre très-bien qu'avec ceux-ci les pressions exercées sur l'axe, par suite de la différence de longueur des portions de câbles qui pendent dans le puits, sont beaucoup moins grandes qu'avec des câbles ronds s'enroulant sur des tambours cylindriques. Il semble donc tout à fait superflu de chercher à équilibrer la pression qui est produite sur l'axe des bobines; mais si l'on observe que les puits ont une très-grande profondeur, que les bobines sont très-grandes, afin d'en-
Moyens crépilibrer le Poids des câbles.
DE HOUILLE DE NEWCASTLE.
conséquent la différence des rayons avant et après
que pour toutes les mines profondes des environs de Newcastle on emploie des chaînes contre-poids ou des moyens équivalents. Le plus généralement on creuse un puits de 3 à 4 pieds de diamètre qui laisse l'axe des bobines entre lui et le puits d'ex-
traction. C'est dans le premier que la chaîne se meut; elle est attachée à un bout de câble plat qui s'enroule sur une petite bobine fixée au même axe que les autres. Quand une des bennes est au fond du puits, la chaîne est tout entière suspendue, et tend à faire tourner l'axe en sens contraire de cette benne ; à mesure que celle-ci monte, la chaîne s'amoncelle au fond de son puits, et. elle n'agit nullement sur l'axe quand les tonnes se rencontrent; elle s'enveloppe ensuite sur la bobine en sens inverse, et son action s'ajoute à celle de la benne montante jusqu'à ce que celle-ci soit au sommet du puits; alors la chaîne est entièrement développée.
Cette manière d'équilibrer le poids des câbles n'est probablement pas ce qui répond le mieux au but qu'on se propose; car elle suppose que les pressions exercées sur l'axe sont maximum quand ces bennes sont au sommet ou au fond du puits,
et ce fait n'est probablement pas vrai. L'emploi des chaînes contre-poids a l'immense inconvénient
d'exiger le creusement d'un puits quelquefois Tome I, 1842. 17