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264 MÉMOIRE SUR L'EXPLOITATION DES MINES Mais quand elle redescend, les supports ont repris leur position primitive et la cage repose dessus. Quand on en a fait sortir le wagon plein, et qu'on l'a remplacé par un autre vide , le machiniste le
soulève un peu et le banksman écarte les deux
supports à l'aide d'un levier disposé comme on le. voit dans le dessin : la cage peut alors redescendre.
librement dans le puits. Quand il y a plusieurs compartiments, on répète pour chacun d'eux la même opération.
Cette méthode n'a été introduite à Newcastle que depuis 5 à 6 ans; mais elle a été employée antérieurement dans le pays de Galles et aux en-
virons. de Leeds et de Sheffield. On l'a plus ou moins compliquée dans l'exécution ; nous avons
Avantages du second système.
figuré ce qui nous a paru le plus simple. Le dernier système d'extraction a des avantages incontestables sur le précédent; la charge est élevée
dans le puits avec la même rapidité, qui est_ d'en-
viron 5o fathoms par minute. (On cite comme extraordinaire l'exemple d'un puits, près de Sunderland, où les bennes sont élevées d'une profondeur de 265 fathonis en 2 minutes et 7:). Le chargement et le déchargement se font incontestablement avec plus de rapidité que dans le cas où on emploie des coryes. Nous avons déjà l'ait voir combien ce mode était préférable. pour le roulage intérieur. Il n'y a qu'une seule objection à y faire c'est que
le poids d'une cage et d'un tub surpassent beau-
Descente
des ouvriers.
coup celui d'une benne; il faut donc une machine plus forte pour élever au jour la même quantité de charbon. Nous croyons à propos de dire ici quelques mots sur la manière dont les ouvriers montent et descendent par les puits. Il est rare qu'ils se mettent
DE HOUILLE DE NEWCASTLE.
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dans les bennes, et jamais ils ne descendent par des échelles ; ordinairement deux d'entre eux passent chacun une jambe dans une chaîne repliée sur elle-même et attachée à la chaîne principale par deux crochets qui entrent dans un même anneau. Quant aux enfants, ils se mettent à cheval sur la chaîne, sans aucun support. Lorsqu'ils arrivent à la surface le machiniste les arrête successivement au niveau de l'orifice et le banksman les attire sur le sol. Cette méthode, qui paraît fort dangereuse au premier abord, a été sanctionnée par l'expérience comme sujette à moins de dangers que toutes les autres. Le machiniste entre les mains duquel repose ainsi la vie des mineurs est un ouvrier de confiance. Il contracte un engagement avec le directeur de la mine, et est soumis à un règlement sévère. Il reçoit 3 sh. 2 p. par jour, et quelquefois plus. Il est assisté par un chauffeur qui reçoit 2 sh. 6 p. Il arrive rarement que le charbon soit livré au criblage et tira. commerce dans l'état où il sort de la mine. On e du charbon. lui fait subir un triage et un criblage qui ont pour
but d'en séparer les morceaux impurs ou trop
petits. Les puits d'extraction sont toujours accom-
pagnés d'appareils plus ou moins étendus qui servent à ces opérations. Ils consistent en cribles
inclinés sur lesquels le charbon est versé à la partie supérieure. Ces cribles consistent généralement en barres de fer ayant de Om.OI à om.o15 d'épaisseur, et environ 1m20 de longueur ; elles reposent par
leurs deux extrémités sur des traverses en fonte présentant des entailles rectangulaires (fig. 6, Pl. VIII). On les remplace avec avantage et économie par des grilles complétement en fonte qui ont six pieds de long et un pied de large. On juxta-
Cribles employés.