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266 MÉMOIRE SUR L'EXPLOITATION DES MINES pose plusieurs de ces grilles, et on les supporte par des barres en fonte placées au-dessous de leurs ex-
trémités. Chaque crible ainsi formé a de 5 à 6 mètres de long. Il faut y ajouter deux portions en
tôle qu'on place aux deux extrémités ; celle du sommet, destinée à recevoir le charbon, est ordinairement recouverte de vieux câbles plats destinés à
éviter le cassage du charbon. Souvent les parois
verticales du crible sont garnies sur toute leur longueur avec la même précaution. Les plaques de tôle qui terminent le crible à sa partie inférieure suivent son inclinaison sur une faible Iongu eu r, puis deviennenthorizontales, afin de pouvoir
retenir le charbon qui a glissé sur le crible. Du reste, l'appareil est muni dans le même but de deux portes mobiles autour d'un axe horizontal à leur partie supérieure, et qui sont ouvertes ou fermées
par un système de tringles et de leviers mis à portée des ouvriers qui font tomber la houille des cribles dans les wagons. On trouvera tous ces dé-
tails représentés dans la Pl. ru. Nous n'avons jusqu'ici rien dit de l'écartement des barres dans les grille Pour des charbons secs il y a des cribles de p. (1"°'.,269) et de p.
(o""',95 i). Pour les charbons mouillés ils sont remplacés par des cribles de et de pouce. Généralement on n'emploie aujourd'hui que ceux pour charbons secs et pour charbon humide; mais , avant 1832, il y avait dans les lois qui réglaient le commerce du charbon un article en vertu duquel le charbon de .; pouvait être exporté avec un droit de i sh. par tonne; on ne vendait du reste à Londres que le charbon qui ne passait Il y avait ainsi trois espèces de pas à travers charbon : i° le plus gros, appelé Round coal; de
DE HOUILLE .DE NEWCASTLE.
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20 Le moyen appelé Nuts (noix) : il était soumis aux mêmes droits que le précédent et se trouvait
en grande partie perdu ; 30 Le plus fin, appelé Beans (fèves) : on l'exportait avec avantage après
l'avoir passé à travers un tamis pour en séparer la poussière. Pour faire ainsi subir au charbon plusieurs aiMages successifs, on disposait deux grilles au-
dessous l'une de l'autre, et le charbon qui avait passé à travers la supérieure tombait sur l'inférieure. Enfin les beams tombaient dans une boîte d'où on les faisait sortir de temps en temps en ouvrant la trappe dont elle était munie. Au jour-. d'hui le crible intermédiaire est supprimé. Nous renverrons sans plus d'explication à notre dessin. Nous ajouterons seulement qu'un appareil de criblage complet, avec ses supports, coûte environ 3oo livres (7,500 francs). Les cribles présentent à leur partie supérieure Introduction du une disposition plus ou moins simple destinée à charbon sur les cribles. faciliter le travail des ouvriers qui vident les ben-.
nes. .Au niveau de l'orifice du puits est un planchet: recouvert" de plaques de fonte , et percé d'ouvertures rectangulaires correspondant à chacun des cribles. Lorsque le charbon est extrait par corves , et le plus souvent, lorsqu'il l'est par tubs, ces orifices sont accompagnés d'appendices fort simples, consistant en une poutrelle horizontale contre laquelle vient s'appuyer la benne quand on la renverse, et en pièces de fonte onde bois placées sur le devant pour diriger et incliner convenablement le tram sur lequel est porté le vase qui
contient le charbon. Les enfants qui aident le banksman mènent le charbon jusqu'à une petite distance du puits. Le screenman (homme du cri-