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'MÉMOIRE SUR ;EXPLOITATION DES MINES
ordinairement, et en outre d'exiger un temps
Drops
à Sunderland.
double pour embarquer la même quantité, puisqu'on ne descend à la fois qu'un demi-chaldron au lieu d'un chaldron. J'ai déjà dit qu'a Sunderland , l'espace dont on pouvait disposer pour établir des embarcadères était très-resserré, et qu'il fallait souvent creuser dans les rives du fleuve l'emplacement nécessaire pour ces constructions. Aussi ne pouvait-on pas,
en adoptant le système des drops employés à Newcastle, placer le contre-poids de la même manière. On a beaucoup varié les dispositions qu'il
fallut alors prendre pour équilibrer le poids du wagon descendant. Les uns ont conservé le même prineipe , et, pour ainsi dire, la même construc-
tion ; ils n'ont. fait que changer le point fixe qui sert de centre au cercle décrit par le contre-poids. J'ai remarqué le système indiqué dans la fig. io, Pl. XI; et tous les autres n'en sont que des modifications plus ou moins heureuses. On voit que l'axe des poulies sur lesquelles s'enroulent les câbles est situé au-dessous du plancher, et que le contre-poids est lui-même au-dessous de cet axe.
Le levier à l'aide duquel on manuvre le frein traverse le plancher pour être plus à portée de l'ouvrier qui doit le faire agir. Les 'autres ont complétement changé la ma-
nière d'équilibrer le poids du wagon et de la houille qu'il contient, et ont employé une méthode bien préférable, sous ce point de vue, à celles que nous avons déjà décrites. Elle consiste à
placer le contre-poids de telle manière que son action varie identiquement suivant la même loi que celle du wagon plein de houille, et on parvient à ce but en les suspendant aux deux extré-
DE HOUILLE DE NEWCASTLE
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mités d'un levier mobile autour d'un point intermédiaire. J'ai pris un croquis de la disposition de ces appareils, et je le reproduis ,fig. it et 12, Xi. Le drop consiste en deux pièces de fonte tout à fait semblables qui sont dans deux plans verticaux parallèles ; elles sont réunies l'une à l'autre par de fortes barres de fer horizontales ou assemblées en croix. Toute cette pesante masse métallique est mobile autour d'un axe horizontal placé au tiers de la longueur et supporté par une charpente. Pour diminuer le poids de l'appareil, les deux montants en fonte sont découpés comme on le voit dans la,fig. 12 ; ils sont réunis à leur som-
met par un axe horizontal qui supporte un plateau, tout à fait comme dans les drops en bois. Quant au contre-poids , il est attaché à la partie inférieure entre les bases des deux montants, et consiste en une boîte en fonte qui a déjà un grand poids par elle-même, et qu'on peut en outre remplir de masses pesantes. Pour régler la descente,
il y a un frein disposé comme à l'ordinaire, et
agissant sur une. grande roue en bois à laquelle le
mouvement de l'appareil est communiqué par deux pignons engrenant avec des portions de roues dentées qui terminent chaque montant à sa partie inférieure. Le levier qui sert à manoeuvrer le frein est placé sur le plancher par lequel arrivent les wagons , et l'action est transmise audessous par l'intermédiaire de tiges ou de chaînes en fer. L'application du calcul a ce système de drop donne des résultats fort simples. Appelons, en effet , L la longueur de la plus grande branche de l'appareil, L' celle de la plus petite, ou mieux la distance du centre de gravité du contre-poids à l'axe de rotation ; P la somme des poids (41.1 plar.