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MÉMOIRE SUR L'EXPLOITATION DES MINES
est déchargé par un mécanisme ingénieux, sans qu'on ait besoin de s'en occuper ; il n'y a qu'un seul ouvrier sur le drop, il est chargé de manoeuvrer les freins; un autre homme, placé à la poulie dont nous venons de parler, n'a d'autre occupation que d'attacher et de détacher les wagons à mesure qu'ils y arrivent. La charpente du drop est absolument la même qu'à Saint-Lawrence ; il y a un vibrating framc, mais il ne porte plus un plateau où doive venir se placer le wagon ; à son extrémité supérieure est suspendue une caisse en tôle ayant la forme d'un parallélipipède rectangle au-dessous duquel est un prisme triangulaire (fig. 6 , Pl. X1). Elle est for-
mée de deux parties tout à fait semblables, qui peuvent s'écarter en tournant autour de deux charnières, et qu'on réunit à l'aide d'une clavette placée au-dessous de la caisse. La houille du wagon est déchargée dans cette caisse, et celle-ci est ouverte surie pont du navire par les hommes qui reçoivent la cargaison. Voici, du reste, la manière dont le charbon passe du wagon dans la caisse le crochet qui sert à attacher celui-ci à la chaîne de la poulie dont nous avons déjà parlé plus haut est d'une forme particulière représentée ,fig. 7 et 3, Pi. yir; lorsque le wagon est arrivé à une petite distance de l'endroit oit il doit se vider, l'appendice inférieur du crochet entre dans un anneau rectangulaire a ,flg. 3, fixé à un câble plat ; celui-ci s'applique contre une pièce de char-
pente bac
(fig. 4
et 5, Pl. XI), à laquelle .il
est fixé par l'une de ses extrémités h; l'autre vient
s'attacher en g sur la circonférence d'une roue dene, à l'axe de laquelle est fixé complétement un egier portant un poids à sa partie inférieure.
DE DOUILLE DE NEWCASTLE.
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La roue engrène avec un pignon sur l'arbre duquel est montée une seconde roue en bois dont la vitesse
doit être modérée à l'aide d'un frein; ce dernier est disposé de telle manière que l'axe ne puisse tourner sans qu'un homme vienne , à l'aide d'un levier , diminuer l'action d'un poids qui tend à serrer constamment le frein. Nous avons déjà décrit cet arrangement, qu'on peut du reste bien concevoir à l'aide des fig. 4, 5 et 9. Lorsque le wagon s'est accroché en a, il continue de s'a-
vancer par suite de la pente et de sa vitesse acquise; alors le câble ah se replie sur lui-même en faisant tourner la roue dentée et soulevant le poids Q. Un instant après, une saillie en charpente cdi , placée un peu sur le côté, soulèvela goupille d., dont nous
avons parlé en décrivant la forme du wagon , la trappe qui ferme le devant de celui-ci s'ouvre, et le charbon tombe dans la caisse en tôle. Audessus de celle-ci se trouve un cadre rectangulaire en charpente avec plusieurs pièces de bois destinées à supporter le wagon pendant qu'il se vide. L'ouvrier règle l'action du frein de telle manière que toutes ces manoeuvres s'accomplissent convenablement; quand il n'y a plus de houille dans le wagon, il laisse agir le poids Q qui , en tendant à revenir à sa position primitive , relève le wagon et le fait marcher en arrière jusqu'à une certaine distance ; il est ensuite remonté jusqu'au sommet du plan incliné par le mécanisme précédemment décrit. Le même homme qui a réglé l'action du wagon modère la descente dti vibrating frame l'aide d'un second frein disposé comme dans les drops ordinaires. Ce système de drop a le désavantage de transvaser la houille une fois de plus qu'on ne le fait