Annales des Mines (1842, série 4, volume 1) [Image 166]

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326 MÉMOIRE SUR L'EXPLOITATION DES MINES L'avantage des chaînes-contre-poids n'est pas aussi facile à voir que dans le cas plus simple considéré précédemment. Il est inutile de discuter leur

emploi; et je ne m'étendrai pas davantage sur ces résultats du calcul. En résumé les drops de la compagnie du Stanro"pimFurldd:er_ hope and Tyne railway sont les plus parfaits barquement. qui soient établis sur la Tyne. Chacun d'eux coûte Prix et travail

5oo livres (12.500 fr.) non compris la maçonnerie et le chemin de fer qui les réunit entre eux. La grande longueur du vibrating frame permet aux navires de recevoir leur cargaison dans une profondeur d'eau variant de 13 à 16 pieds à marée basse.

Chaque drop peut embarquer un chaldron de

53 quintaux par minute; mais on se contente ordinairement de descendre 25 à 3o chaldrons par heure. Les frais d'embarquement sont très-minimes

et bien moindres, comme nous le verrons plus loin, que ceux qu'on a à payer en employant les keels. Ils se réduisent à 6 pence (ofr.63 ) par chaldron de Newcastle. Drop d'une dis-

Un drop que j'ai vu employer sur la Tyne,

"iti" Panic"- dans les environs de Pierey-main, est fondé sur le lière. même principe que les précédents, mais l'exécution est plus compliquée , et je ne m'y arrêterais pas si elle ne présentait quelque chose de fort ingénieux. .

Les wagons employés n'ont plus la inêni6 forme qu'il l'ordinaire : ils sont tout à fait rectangulaires et s'ouVént -par devant. La. fig. Pl. XI, fait voir la disposition générale; 2 représente les-charnièréS' autour desquelles se meut la trappe qui ferme le devant du wagon ; enfin 3

DE HOUILLE DE NEWCASTLE.

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est le détail sur une plus grande échelle des systèmes de fermeture. Autour d'un axe a, fixé à la trappe, se meut un crochet maintenu contre celuici dans une rainure be ; ce crochet a une de ses branches placée en arrière d'une petite pièce en fer implantée dans la poutre qui termine antérieurement le fond du wagon, et il est maintenu dans cette position par un arrêt mobile autour d'un axe k. Mais si l'on suppose l'arrêt levé, et qu'on exerce une pression de bas en haut sur la cheville en fer ef qui traverse le fond du wagon, elle soulèvera la seconde branche du crochet et dégagera la première ; alors le poids de la houille contenue dans le wagon poussera la trappe en avant, et celle-ci s'ouvrira, si l'on a soin d'y pratiquer une ouverture correspondant à la partie de la cheville cf qui pourrait l'arrêter. Quand le wagon sera vide, la trappe retombera dans sa position normale et le crochet la fermera de nouveau , par

un jeu semblable à celui d'un loquet de porte.

Un convoi de ces wagons est amené à une distance

du drop d'environ cent mètres; le chemin devient alors suffisamment incliné pour que le wagon puisse descendre de son propre poids et vaincre en outre une résistance qu'on lui oppose.' Celle-ci consiste en un poids suspendu à l'extrémité d'un câble qui s'enroule sur une poulie à gorge creuse.

L'axe de cette première poulie en porte une seconde d'un diamètre plus grand et à laquelle est fixé un câble qu'on attache au wagon ; celui-ci, en descendant, est donc forcé de faire tourner les poulies, et, par suite, d'élever le poids qu'elles supportent : le poids est choisi de telle c qu'il puisse faire remonter le wagon vide le long du plan incliné. Nous allons voir que ce même wagon