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MÉMOIRE SEII L'EXPLOITATION DES MINES
fret est descendu à 7 sh. ii p. î par tonne. Depuis il a un peu augmenté ; il était en 1836 de 8 sh. 7 p.
1,
et en 1837 de 9 su. 2 p.-3-4 par tonne.
Pour entrer et sortir de la Tyne, chaque navire a besoin d'un pilote, ce qui fait nie dépense additionnelle de 2 11V. y il faut y ajouter i liv. pour le remorqueur, et les frais pour l'enlèvement du lest. Un navire de 200 tonneaux a ordinairement 45 tonnes de lest , dont l'enlèvement coûte, d'après les tarifs cités plus haut , 4 liv. 17 sh. 6 p. quand il se fait à l'aide de grues, et 8 liv. i sh. quand on emploie des keels. Enfin il y a des frais d'enregis-
trement, de timbre, de permis, etc., qui-mon, Lent à lo sh. Cela fait en tout 8 liv. 7 sh. 6 p. ou liv. I I su. Un navire venant de Sunderland paye i liv. 18 sh. 3p. de moins par voyage que ceux qui chargent à Newcastle par drops, et 5 liv. i sh. 9 p. de moins que ceux qui, dans la même localité, chargeraient par keels venant de Lemington. La différence est moindre quand les vaisseaux entrant
dans la Wear portent encore leur lest et sont obligés de le faire enlever.
Le nombre de voyages qu'un vaisseau peut faire dans l'année, de Newcastle à Londres, est moyennement o; on en a pl usieu rs fois compté 15.
Commerce de la houille à Londres. L'usage de la houille fut prohibé à Londres en 13°6 par une proclamation d'Édouard P. Les brasseurs et les teinturiers trouvaient déjà à cette époque assez d'économie dans son emploi pour la substituer au bois ; mais les villes et les communes assemblées au parlement se plaignirent de cette innovation et prétendirent que l'air était
DE HOUILLE DE NEWCASTLE.
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corrompu par l'odeur et la fumée de ce combustible. L'intérêt privé empêcha de prêter une grande attention au premier édit. Sur une deuxième réclamation, le roi établit une commission chargée de punir les délinquants par une
amende et de détruire leurs fourneaux. Cette menace paraît ne pas avoir eu plus d'effet que la première ordonnance, et vingt ans plus tard, la houille était brûlée dans le palais même du roi. Dès l'origine, des mesures législatives réglèrent le commerce du charbon dans la métropole. Différents impôts, permanents ou non, furent établis, et à différentes époques des modifications ont été apportées aux institutions primitives. Par un acte qui date de 18o7, toutes les dispositions antérieures concernant le commerce du charbon furent rappelées, et de nouvelles règles furent établies. Elles servirent à diriger le commerce du charbon dans Londres, Westminster. et certaines parties des comtés de Middlesex, Surrey, Kent et Essex, pendant plus de vingt ans. En 183o, il s'était introduit une telle quantité d'abus qu'on
songea à changer ou du moins à modifier ces règles, et une enquête fut ouverte devant la chambre des communes. Son résultat fut de décider le parlement à remplacer l'ancien mode par la manière actuelle de conduire le commerce. Voici -un exposé de toutes les formalités et de
Formalités ei
toutes les taxes auxquelles était soumise la vente taxes " '83°.
du charbon en 183o. «- Tout charbon apporté à Londres doit être vendu sur le marché (coal Market). Quand un navire arrive, ses papiers sont transmis aux facteurs , par l'intermédiaire desquels toute vente doit se f'aire , et qui pren-
nent ainsi connaissance du navire, du port