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FABRICATION DU FER, ETC.
trice de cette machine à vapeur serait d'ailleurs très-utile à l'usine de Wasseralfingen , qui n'a à sa disposition qu'un faible cours d'eau.
Pour des fours à réverbère ordinaires, l'expérience a déjà été tentée en France par MM. Bineau , Eugène Flachat, Cavé, et elle a été couronnée d'un plein succès; ainsi aux forges
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DESCRIPTION Du traitement du cuivre par cémentation, pratiqué à l'usine de Stadtberg dans la Westphalie; Par M. AI:MILLE DELESSE, Élève-Ingénieur des mines.
d'Abainville, avec la chaleur perdue de deux fours,
on est parvenu à produire toute la vapeur nécessaire à une machine de I oo chevaux. Il ne me semble pas douteux que pour des fours à réverbère au gaz, on n'obtienne des résultats tout aussi remarquables, en employant une disposition analogue à celle qui a été adoptée dans nos usines de France ; cette opinion a d'ailleurs pour elle l'autorité et la haute expérience de M. Faber du Faur.
Au temps de la conquête française, la West-, 'phalie et la principauté de Waldeck comptaient plusieurs usines à cuivre situées aux environs de l'rankenberg, dans lesquelles on traitait par voie sèche ou par fusion des minerais très-pauvres. Un
bas prix pour le combustible était la condition d'existence de ces usines; aussi, lorsque le prix du charbon alla successivement en augmentant jusqu'à devenir, comme il l'est maintenant, quadru-
ple environ de ce qu'il était en 1815 , on les vit suspendre peu à peu leur fabrication et enfin disparaître. Depuis, elles ont été remplacées à Stadtberg par une usine très-remarquable dans laquelle on évite autant que possible l'emploi devenu si dispendieux du combustible , en traitant les mêmes minerais ou d'autres encore plus pauvres qu'autrefois, par voie humide ou par cémentation. La bienveillance avec laquelle j'ai été accueilli par MM. les propriétaires de cette usine, pendant que je parcourais la Westphalie pour en faire la carte métallurgique, m'a permis d'étudier ce nouveau procédé avec quelques détails, et je vais essayer d'en donner une description. Pour nous, en France, cette description me parait avoir d'autant
plus d'intérêt, que certains minerais de cuivre assez pauvres qu'il a fallu renoncer à traiter par