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,FABRICATION DU FER
nombre de cas, être employés à divers usages
Depuis plusieurs années M. Faber du Faur s'occupe avec persévérance de recherches à cet égard : il est parvenu à puddler la fonte avec de la houille ou de la tourbe de très-mauvaise qualité, et qu'il était impossible d'employer dans les fours ordinaires : pour cela il fait arriver de la vapeur d'eau sur le combustible incandescent, et il brûle le gaz obtenu par un courant d'air forcé et
métallurgiques, tels que le chauffage de l'air lancé dans ces fourneaux, la calcination de minerai, etc. J'ai eu l'occasion de voir quelques applications de
puddler d'après ce nouveau système dans l'usine de Laura Witte , la plus importante de toute la
on pourra itenter l'expérience avec certitude de succès pour tous les termes intermédiaires, et par conséquent pour les demi-hautsfourneaux , les blaztofen , les stitekolen, etc. Enfin les gaz perdus dans les demi-hauts-fourneaux qui servent au travail du cuivre et des autres métaux pourraient probablement, dans ,un grand
ce genre, pendant mon voyage en Allemagne. Il faut seulement observer qu'on ne pourrait plus purifier ou affiner la fonte, à cause du dégagement de vapeurs sulfureuses arsenicales ou plombifères qui accompagnent toujours les gaz en quantité
plus ou moins grande, et même, dans un trèsgrand nombre de cas, la combustion de ces gaz serait tout à fait impossible. Généralisation
AU MOYEN DES GAZ DES HAUTS-FOURNEAUX. 475
Enfin, en généralisant à son tour le procédé
du principe d'après lequel sont suivi pour la combustion du gaz des hauts-fourles neaux, on sera conduit à substituer, clans un grand construits fours à réverbère alimentés nombre de cas, la combustion des gaz à celle des solides: souvent cela pourra être très-avantageux par les gaz.
et permettra d'utiliser pour la fabrication du fer des combustibles qu'on n'a pu jusqu'à présent employer pour cet usage, soit parce qu'ils sont trop
secs, soit parce que leur teneur en cendres est trop grande : ainsi on pourrait brûler de cette manière les anthracites, les houilles sèches , et aussi toutes les houilles qui renferment une grande proportion de cendres, les lignites, les tourbes de mauvaise qualité et même le fraisil provenant du déchet des halles.
chaud. Il paraît qu'on doit établir des fours à Silésie, qui n'a à sa disposition qu'une houille très-sèche et renfermant une énorme proportion de cendres : je ne connais pas avec détail: la dispo-
sition employée par M. Faber du Faur, , mais en tout cas on pourrait adopter celle proposée par M. Ebelmen, qui a entrepris des expériences sur le même sujet à l'usine d'Audincourt, et obtenu des résultats très-satisfaisants. Infatigable dans ses recherches, M. Faber du Faur va encore leur donner une direction nouvelle: comme je l'ai fait remarquer, la quantité d'air lancée dans les fours à réverbère de mazéage,
de puddlage et de réchauffage, est inférieure à celle nécessaire pour brûler complétement le gaz qui, pendant le même temps,arrive du haut-fourneau; par conséquent à sa sortie du four à réverbère, le gaz doit contenir encore des matières comfaudrait utiliser pour donner au bustibles, nouvel appareil toute la perfection possible; M. Faber du Faur se propose de faire arriver la flamme immédiatement à la sortie du four à réverbère sous la chaudière d'une machine à vapeur, et là de brûler complétement le gaz : la force mo-