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472 COMparaiS0t1 SIVCC les foycrs
d'affinerie .
FABRICATION DU ---,FER'
D'après ce qui précède, il est aisé de voir combien le procédé du gaz est supérieur aux foyers d'affinerie même les plus perfectionnés ; car
en général, à moins que le charbon ne soit peu couteux , prix de revient du quintal métrique de l'er est plus' élevé que dans les ['orges où on travaille â-la houille, et par conséquent, à plus forte raison, sera-t-il pl us quele prix de revient du fer obtenu
au gaz. L'économie a lieu à la fois sur tous les éléments de prix de fabrication; si par exemple, on prend la méthode comtoise, l'une .des plus répandues en France, on a pour consommations Charbon. Fonte. Main-d'oeuvre
140 ici). 135 -
0,84 journée.
et chacun .de ces termes qui composent les frais': spéCianx a dinlinu(.. ou même a complétement disparu dans la méthode d'affinage au moyen du gaz.
Il est inutile, ce me semble, de s'arrêter plus longtemps à faire ressortir des avantages qui sont évidents et incontestables lorsqu'on songe que ces .gaz qu'on peut employer maintenant à la fabrication du fer,létaient perdus autrefois; cette méthode me paraît avoir devant elle le plus bel avenir, et
lesfours apuddler au gaz,, devenus.le compté-. nient indispensable de ténu les-hauts.-fourneaux ,,finiront peu à peu par remplacer les .anciers Ibyers: d'affinerie; la révolution sera peutètre lente, de même que toutes7celles qui se font
en industrie, mais elle est inévitable et doit nécessairement s'opérer. Une fois qu'on avait conçu et réalisé l'idée de se Gnr,lisaLoil du principe de servir des gaz des hauts-fourneaux pour la l'abriremP1°`d,p gs. catioo du fer, 'en la généralisant, on était naturel-
AU MOYEN DES GAZ DES DALTS-FOURNEAUX.
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lement conduit à l'appliquer aux appareils métallurgiques du même genre; c'est ce qui a été tenté
en Angleterre pour les cubilots, et l'expérience a été couronnée de succès : on a reconnu qu'un cubilot marchant au coke peut donner assez de gaz pour alimenter un fourneau de mazéage. A Wasseralling-en, on va maintenant faire un essai analogue sur un cubilot au charbon de bois;
l'appareil était construit lors de mon séjour à l'usine, mais n'avait pas encore été mis à feu : je vais ici en donner la description.
Le cubilot qui a 258 cent, de haut (Pl. XIV,
5), reçoit le vent par un ventilateur; afin d'empêcher que les gaz combustibles ne se dégagent trop
fig.
facilement, à 0,22 de sa hauteur totale, sa largeur diminue, et il présente une espèce d'étranglement; en outre, avec le registre d, on peut fermer son gueulard et forcer les gaz à se rendre dans le fourneau de mazéage qui doit être alimenté par le cubilot. Les gaz sont pris par des ouvertures dont le centre
se trouve à o,33, c'est-à-dire au tiers de la hauteur totale; ils se rendent dans un canal en fonte a, qui règne autour du cubilot, et de là ils vont dans le conduit b qui les amène au fourneau de mazéage : e est d'ailleurs un registre qui permet au
besoin de nettoyer le canal a: le croquis fig. 5 joint à cette description donne les dimensions des diverses parties de l'appareil, et achève de faire voir comment il est disposé. Il est évident que puisqu'on est parvenu à utiliser les gaz pour le puddlage de la fonte, dans les hauts-fourneaux proprement dits et les cubilots, qui sont les deux termes extrêmes dans la série des appareils métallurgiques à courant d'air forcé,