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488 TRAITEMENT ..DES MINERAIS DE CUIVRE manière, sa combustion ne sera pas complète, et par conséquent on aura déià l'acide sulfureux et de l'oxygène : le bi-oxyde d'azote sera produit par la décomposition de nitrate de potasse qu'on mettra avec la blende ou avec la pyrite dans l'intérieur des cornues a ; quant à la vapeur d'eau , elle sera donnée par la chaudière à vapeur b sous laquelle on
entretient du feu. Les dessins .fig. 3 et 3 bis montrent bien comment tous ces corps vont se trouver en présence, et comment l'acide sulfurique
formé pourra attaquer les minerais. Deux ouvriers suffisent pour les deux cornues a et la chaudière b; ils travaillent 12 heures, puis ils
sont remplacés par deux autres. ils veillent à ce que la combustion soit entretenue dans l'intérieur des cornues, et aussi à ce qu'elle .ne soit pas trop vive; car surtout lorsqu'on emploie la blende, bien qu'elle soit par elle-même infusible, il se forme des oxysulfures fusibles qui empâtent les morceaux et rendent ensuite le grillage très-difficile : la température est du reste trop élevée pour qu'il puisse se former du sulfate de zinc ( t). Dans 'le cas où la chaleur dégagée est trop grande, les ouvriers diminuent la quantité d'air atmosphéri(1) Ainsi que M. Des Cloiseaux me l'a fait remarquer, on trouve dans les cavités de la blende grillée de petits cristaux d'oxyde de zinc. Ces cristaux ont à 5 millimètres de longueur ; leur couleur est le brun noirâtre ou le vert sale ils sont translu-
cieLs. On remarque quelquefois suivant leur axe de la blende imparfaitement grillée aussi, quand on les dissont dans-un acide et qu'on traite la dissolution par le chlorure de barium , on reconnaît qu'elle contient du soufre. La forme des cristaux, qui est représentée fig
.
7, est un
prisme hexaèdre régulier terminé par un rhomboèdre
PAIS ciniEr,,r'ATioN.
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que lancée, ou même retirent de la cornue les morceaux trop embrasés; quand ils voient que les morceaux s'agglutinent, ils les brisent et les séparent au moyen d'un ringard en fer qu'ils passent par une petite ouverture o pratiquée au couvercle de la cornue de fonte : de temps en temps ils ôtent. ce couvercle pour pouvoir bien retourner les matières. La machine soufflante donne 5m.c.,5 à 6m.e.,7
d'air par minute dans chacune de ces cornues; sa pression est celle de l'air atmosphérique. On fait un
chargement toutes les 6 heures, ou pour une des cornues toutes les 12 heures : pour cela on arrête le vent et on ferme par une plaque de fonte o' le tuyau de conduite afin d'empêcher que les vapeurs sulfuriques répandues dans les cases ne reviennent dans l'intérieur de la cornue : l'un des ouvriers se mettant alors sous le nez un linge mouillé, ouvre la porte p qui avait été lutée avec de l'argile, et obtus ils se clivent facilement perpendiculairement à l'axe du ' prisme. La mesure des angles a donné les résultats suivants rr = 120., p r = 12.1° 30' , p p =116° 30'. Au moyen des deux premiers angles on peut déterminer le troisième par le calcul, et on le trouve de 117°. Comme les faces p ne sont pas nettes, il n'est pas possible de ré-
pondre d'une erreur de 30' dans l'observation, et il est
préférable d'adopter ce dernier nombre. L'examen de cristaux d'oxyde de zinc obtenus dans les usines de la Vieille-Montagne avait conduit M. Levy à admettre pour forme primitive le prisme hexagonal régulier ; mais il résulte de ce qui précède qu'on peut prendre pour la forme primitive de l'oxyde de zinc un rhomboèdre
d'un angle de 117°. Le cristal fig. 7 s'obtiendrait alors en plaçant le rhomboèdre suivant son axe, et en tronquant par des plans également inclinés les six arêtes qui n'aboutissent pas aux deux sommets par conséquent le signe représentatif serait (p)