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IFFMAGE DU FER
itelages et ,des réchauffages. L'étirage dure une heure ; on recommence ensuite une nouvelleopération.
Le déchet est de 25 p. 0/0; on consomme 65 kilogrammes de charbon , ce qui revient à 173 kilogrammes de charbon pour ioo kilogrammes de fer produit. La ferraille coûte 27 fr. 57 C. les ioo kilogrammes. On paye au maestro 2 fr. par quintal de fer pro duit. Après avoir exposé ainsi d'une manière détaillée,
toutes les opérations auxquelles donne lieu l'affinage de la fonte à Lecco, je pourrai décrire en peu de mots les deux autres nuances du procédé bergamasque. Les manipulations y sont les mêmes, et sont exécutées de la même manière. Ainsi on y retrouve le mazéage , la formation du otizzo, raffinage, tels qu'ils viennent d'être décrits. j'aurai seulement à faire ressortir quelques différences qui paraissent être en relation avec la nature du
fer à produire, déterminée elle-même par les usages auxquels il est destiné. Méthode rie la .Val Brembana. C'est de tous les
procédés bergamasques, celui qui donne le meil-
leur fer. La consommation en combustible est moindre aussi que dans les autres méthodes, mais le déchet est plus considérable. Les chiffies
que je vais donner se rapportent à l'usine de Dongo où l'étude de ce procédé présentait plus d'intérêt que partout ailleurs, vu qu'on y avait monté depuis un an environ un feu comtois, qui. s'alimentait avec les mêmes fontes et les mêmes combustibles que leléu bergamasque. Nous avons ainsi le moyen le plus sûr de comparer les deux méthodes.
PAR LA MÉTHODE BERGAMASQUE.
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Je dois faire remarquer d'avance, qu'a certains égards le feu d'affinerie de Dongo n'est pas placé dans les conditions moyennes des autres usines qui marchent par le même procédé. Ainsi on n'y affine pas seulement les fontes blanches ordinaires, mais aussi les fontes grises fournies par le haut-four-
neau attenant à la forge. On a introduit depuis quelque temps l'usage de l'air chaud dans l'affi-
nage, tandis que les autres feux de la val Brembana marchent tous à l'air froid. Enfin, la quantité de fonte passée dans une opération est plus considérable ici que partout ailleurs. Mais les deux premières conditions conduisant à des résultats tout opposés, se compensent à très-peu près. Car, si d'un côté, la nature des fontes donne lieu à une consommation en combustible plus considérable, de l'autre , l'application de l'air chaud a diminué ici comme partout ailleurs cette consommation, mais en donnant un déchet plus grand. La quantité de fonte passée en une fois peut influer sur le prix de revient, mais ne change rien à la partie technique du procédé. Du reste, après avoir parlé du feu de Dongo , je donnerai les chiffres du coulemen t à l'air froid dans les autres usines. Le foyer est construit comme celui de Lecco , seulement sur des dimensions un peu plus grandes. Il y en a deux sous le même manteau de cheminée, aux deux extrémités de la plate-forme, adossés
aux murs latéraux qui sont traversés par les tuyères.
En temps ordinaire , quand il n'est pas nécessaire de forcer la production, un seul est actif. On se sert alors de l'autre pour y faire les cotizzi , tandis que le premier Lit sans s'arrêter les deux premières opérations.
