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DES MINES DU ROCHER-BLED.
MACHINE D'ÉPUISEMENT
peut faire varier l'ouverture des soupapes s, s' de la cataracte, et , par suite , accélérer ou ralentir le mouvement des tiges LL, L'L';' 20 Les écrous placés au-dessous des pièces CD, C'D', C"D", qui permettent d'élever ou d'abaisser
les rouleaux R, R', R" ; on s'arrange ordinairement de manière à ce que la soupape du condenseur s'ouvre un peu avant celle de l'admission ; l'une et l'autre d'ailleurs ne sont ouvertes que lorsque toute communication est fermée entre le haut et le bas du cylindre ; 3° Enfin les tasseaux T, T, qui peuvent se mouvoir sur la poutrelle PP' au moyen d'un appareil très-simple qui n'est pas représenté sur le dessin
on peut ainsi hâter ou retarder le moment où la soupape d'admission est fermée, et faire varier, par conséquent, la fraction de la course pendant laquelle la vapeur est admise. Cette fraction est ordinairement de 1/4 lorsqu'on a besoin d'une assez grande vitesse; mais on la réduit à 1/6 lorsque la machine ne doit donner que quatre ou cinq coups par minute. On conçoit que, pour tirer tout le parti possible de la détente employée dans de semblables pro-
portions, il doit être d'une grande importance d'empêcher tout refroidissement de la vapeur dans le. cylindre. C'est pour obtenir ce résultat que l'on a conservé l'usage du cylindre-enveloppe dans les machines de ce genre. A la machine du Rocher-Bleu le cylindre-enveloppe reçoit la va-
peur par un tuyau placé à sa partie inférieure et qui reste constamment ouvert. Comme d'ailleurs les fourneaux sont placés en contre-bas de la machine , toute la vapeur qui pourrait se condenser dans l'enveloppe, malgré les précautions prises
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pour empêcher cette condensation, retourne immédiatement dans les chaudières. Cette enveloppe
est donc constamment remplie de vapeur à la même température que celle des chaudières, et peut, par conséquent, être considérée comme faisant partie de l'appareil évaporatoire. Cette disposition rend impossible, comme on voit, tout refroidissement de la vapeur dans l'intérieur du cylindre. Bien que la condensation de la vapeur dans le
cylindre-enveloppe n'ait pas d'aussi grands inconvénients que celle qui pourrait avoir lieu dans le cylindre intérieur, elle occasionne cependant tou-
jours une augmentation dans la consommation du combustible. Aussi a-t-on cherché à l'empêcher autant que possible, en entourant le cylindre de substances non conductrices, L'enveloppe dont il est revêtu se compose i° De cordes de chanvre enroulées en spirale, et dont tous les tours sont bien serrés les uns contre
les autres ;
2" D'une couche de plâtre d'une épaisseur d'environ 5 centimètres ; 3° Enfin d'un dernier revêtement en planches : entre ces planches et la couche de plâtre on a laissé un intervalle de 7 à 8 centimètres qui a été rem-
pli de charbon de bois pilé et tassé avec le plus
grand soin. Les tuyaux qui conduisent la vapeur des chaudières au cylindre sont également revêtus de cette triple enveloppe, qui remplit parfaitement son
objet La température, dans la chambre de la
machine, n'est presque pas plus élevée que dans un appartement habité , et le peu de chaleur que J'on y Lient encore ne parait provenir que du tuyau