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io pieds
MACHINE D'ÉPUISEMENT
cette dernière dépense donc, pour
chaque coup de piston , un peu plus de la moitié de la quantité de vapeur qui:serait consommée
par l'autre. Or, le vide y est fait par une seule pompe dont le piston n'a que no pouces de diamètre, ou 3 t2 pouces carrés de section, tandis que la machine du Cornwall emploie deux poulpes dont les pistons ént chacun 27 pouces de dia-
mètre, ou 568 pouces carrés de section, la longueur de la course des pistons et la température de la vapeur étant à très-peu près les mêmes dans l'une et dans l'autre. La disposition des chaudières et des fourneaux présente aussi quelque différence avec celle qui
avait été adoptée aux consolidated mines. Les chaudières , qui sont au nombre de trois, sont en tôle, cylindriques et terminées par des calottes hémisphériques. La longueur' totale de chacune d'elles est de 91',70 , et le diamètre de irn,70 ; l'épaisseur de la tôle est de 9 millimètres. Le foyer est extérieur, et placé à la partie antérieure de la chaudière ( voir la Planche II). Il paraît que l'on a maintenant tout à fait renoncé, dans le Cornwall , à l'emploi des foyers intérieurs, qui sont d'un entretien très-difficile , se dégradent rapidement , et n'offrent pas d'ailleurs, sous le rapport de l'économie du combus-
tible, tous les avantages qu'on leur avait attribués (1). Des motifs analogues ont l'ait supprimer les bouilleurs. Enfin l'expérience a également prouvé que, toutes les fois que la longueur des
(1) Les chaudières à foyer intérieur offrent d'ailleurs beaucoup plus de dangers.d'explosion que les chaudières cylindriques terminées pardes calottes hémisphériques. R.
DES MINES DU ROC Illill-I3LEU.
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chaudières dépassait à 8 mètres, il n'était plus avantageux d'établir des carneaux pour faire cir-
culer la flamme autour d'elles, cette disposition ne faisant que ralentir le tirage sans augmenter notablement la quantité de vapeur produite par un poids donné de combustible. On peut douter cependant que ce dernier résultat soit parfaitement exact ; et, s'il se trouve confirmé, comme on me l'a assuré, par de nombreuses expériences faites en Angleterre , il est
permis de croire que cela tient à ce que, dans toutes ces expériences, on n'a fliit circuler dans les carneaux que les gaz tels qu'ils sortent du fourneau , sans chercher à brûler les matières combustibles qu'ils peuvent encore contenir. Il est impossible , lorsque l'on considère la quantité de fumée qui s'échappe de la cheminée d'une
machine à vapeur telle que celle du RocherBleu , d'admettre que l'on a retiré du combustible employé tout l'effet utile qu'il pouvait produire. Les résultats auxquels on est parvenu dans
ces dernières années , en brûlant les gaz qui se produisent dans divers fourneaux, et que l'on laissait perdre autrefois , permettent au contraire de penser que l'on obtiendrait des avantages semblables de l'emploi de procédés analogues dans le chauffage des chaudières à vapeur. Quel.
que extraordinaire que puisse donc paraître l'économie de charbon qui est .réalisée par la
machine dut Rocher-Bleu , il me semble incontestable qu'elle doit etrQ encore bien inférieure
à celle que l'on pourra obtenir plus tard en .
brôlant plus complétement le combustible employé. TOMC 11, 1842.
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