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MACHINE D'ÉPUISEMENT
mouvement de la pompe à air et de.la pompe alimentaire , ainsi que du frottement de l'eau dans les tuyaux et des autres résistances pass'es de la machine. Si l'on voulait supposer que le chiffre donné pour le poids des tiges est trop faible , il faudrait donc .admettre aussi que le travail résistant dû à ces diverses causes est inférieur à 1/20 du travail moteur développé par la pression de la vapeur ; ce qui n'est pas probable.
Il devrait plutôt paraître étonnant que cette
partie du travail résistant fût représentée par un chiffre aussi peu élevé. Mais on peut remarquer
que ce chiffre doit en effet être un peu inférieur à la valeur réelle de ce travail ; car, d'un côté, il arrive quelquefois qu'on laisse la pression de la vapeur s'élever un peu au-dessus de trois atmosphères ; et, de l'autre, on n'a tenu compte, dans le calcul du travail moteur, que de la pression de la vapeur, et l'on a négligé le poids
du piston de sa tige et des poutrelles Al, PP', ainsi que la différence de poids entre les deux bras du balancier.
On voit, d'après ce qui précède, que le poids des tiges des pompes n'est supérieur que d'une très-petite quantité à celui qui serait rigoureusement nécessaire potir produire le refoulement de l'eau dans les tuyaux d'ascension, et qu'en outre on ne pourrait augmenter ce poids dans une proportion un peu considérable sans être obligé d'employer, pour soulever les tiges, la
presque totalité du travail moteur que déve-
loppe la pression de la vapeur. Les résistances passives de la machine doivent donc être ex-
trêmement faibles, pour qu'elle puisse
DES MINES nt hOCHER-I3LEIT.
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tionner , comme elle le fait, ' en n'admettant la vapeur que pendant 1/6 de la course du piston.
Le peu d'abondance des eaux ne permit pas au mois de juin , de faire des essais pour déterminer la consommation de combustible qui correspondrait à une vitesse de dix coups par minute : les résultats de ces essais n'auraient pas d'ailleurs été comparables à ceux que l'on avait obtenus pour des vitesses inférieures, puisqu'en raison du défaut de poids des tiges , on était obligé de diminuer l'amplitude de la détente, même pour marcher à huit coups. Mais un accident arrivé plus tard, et après que le poids des tiges eut été augmenté, permit d'éva-
luer cette consommation d'une manière plus
'exacte. Au mois de décembre, à la suite de pluies très-abondantes qui durèrent plusieurs jours , les eaux pénétrèrent dans les chantiers du Rocher-
Bleu, par une galerie qui communiquait avec les anciens travaux et que l'on avait jusqu'alors négligé de fermer ; et la quantité en fut tellement considérable que, pour assécher l'exploitation, on fut obligé de faire marcher la machine pendant trois jours avec une vitesse constante de neuf et demi à dix coups par minute. D'après les renseignements qui me furent fournis à cette époque par M. Grand', directeur des mines du Rocher-Bleu , la consommation du combustible, qui était du lignite de qualité moyenne, fut, pendant ce temps, de 65 à 75 quintaux métriques par vingt-quatre heures. En admettant le
maximum, c'est-à-dire une consommation de 75 quintaux, pour une vitesse de dix coups, ou par minute, on trouvera un produit de