Annales des Mines (1842, série 4, volume 2) [Image 28]

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,EXTRIITS.

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2' La densité de l'air à d' étant 4,810 , le coefficient a pour valeur 0,37091. Pour des densités intermédiaires, on obtient des coefficients qui varient entre les deux limites indiquées.

Ces expériences montrent que la loi admise par les physiciens, savoir , que l'air se dilate de la même fraction de son volume à o°, quelle que soit d'ailleurs sa densité , n'est pas exacte ; l'air se di-

late entre les mêmes limites de température, de quantités qui sont d'autant plus considérables que la densité du gaz est plus grande. Des expériences faites sur l'acide carbonique ont montré que le coefficient de dilatation va en augmentant plus rapidement que celui de l'air à mesure que la densité augmente. Enfin, et pour rendre la détermination des coefficients tout à fait indépendante de l'exactitude de., la loi de Mariotte, on a déterminé directement1n. dilatation du gaz, en mesurant son volume sous: la même pression à o° et à too°. Si l'on adopte les nombres trouvés par cette dernière méthode, qui est la seule pouvant donner des résultatwcomparables , quand on cherche les dilatations des gaz qui ne suivent pas la loi de Mariotte, on reconnaît que les divers gaz présentent des coefficients dé dilatation très-différents. J'ai trouvé en effet pour ces coefficients, sous la pression atmosphérique Hydrogène

Air atmosphérique Acide de carbone Oxyde carbonique. Protoxyde d'azote Cyanogène. Acide sulfureux.

0,36613 0,30706 0,36688 0,.3,7099

0,37195 0,38767 0,39028

Sous des pressions d'environ .2"',5 de mercure

on a trouvé pour l'air, l'hydrogène et facitie carbonique 0,36954,,,1, Air Hydrogène. Acide carbonique.

0,36i1

On voit que l'hydrogène a conservé sensitlement le même coefficient que sous la pression , et suratmosphérique, tandis que celui de tout celui de l'acide carbOnique , présentent une augmentation très-marquée. En résumé, mes expériences ne confirment p'às

les deux lois fondamentales de la théorie des gaz, admises Susqu'ici par tous les physiciens , savoir.: i" fous les gaz se dilatent de la même quantité entre les mêmes limites de température ; 2° La dilatation d'un même gaz, entre les mêmes

limites de température, est indépendante de sa densité primitive. Ces deux lois doivent-elles être à l'avenir ban-

nies de la science? je ne le periS pas. Je crois qu'elles sont vraies à la White c'est-à-dire qu'elles s'approcheront d'autant plus des résultats de l'observation, que l'on prendra les gaz dans un plus grand état de dilatation. Ces lais s'appliquent à un état gazeux parfait,

dont les gaz que nous présente la nature ap-

prochent plus ou moins selon. leur nature chimique, suivant la température à laquelle on lés considère, et stittout , suivant leur état de moins ou plus grande côtripression. 2., De la CHALEUR dégagée par la combinaison des ACIDES avec les BASES; par M. Andrews de

Belfast. (Bibl. de Gen. , t. 35, p. 397.) Il résulte du grand nombre d'expériences que