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CHIMIE.
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chlorée ait acquis l'oxygène équivalent au chloride formé. Troisièmement, que, puisque le pouvoir décolorant n'a pas éprouvé d'altération, malgré la soustraction du chlore, il faut que la perte qui devrait résulter de cette soustraction soit exactement compensée par le pouvoir décolorant de l'oxygène acquis. Quatrièmement enfin, quo, puisque l'acide hypochloreux est libre d'ans la liqueur de toute com-
binaison, il doit renfermer le chlore employé
diminué de celui du chloride de mercure, et l'oxygène, abandonné par le métal entré dans ce dernier composé. L'analyse de l'acide hypochloreux se réduit donc à connaître le chlore avant sa saturation
par l'oxyde de mercure; à décomposer par un
alcali, la potasse par exemple, le chloride de mer-
cure formé, et à recueillir exactement l'oxyde
précipité. L'expérience fait voir que le chlore-se partage en deux parties égales, dont l'une se combine avec le mercure de l'oxyde, et l'autre avec son oxygène pour former l'acide hypochloreux d'où il suit que cet acide renferme des équivalents égaux de chacun de ses éléments, ainsi que M. Balard l'avait trouvé.
On obtient très-aisément l'acide hypochloreux à l'état gazeux en mettant ei,t. contact, dans go flacon bouché, de l'oxyde ,clemerenre bien desséché avec du chlore; , en :quelques ,econdes ta tion , la couleur du ch,lore. s'évanouit et l'opération est terminée; et. en Ouvrant le flacon sous. le mercure, on reconnaît que le volume du gaz a diminué, de moitié.
L'acide hypochloreux est tout à fait incolore,
son caractère dominant est d'être très-peufSta.We';
gaZellY
il fait quelquefois explosion à la »aillé,
rature ordinaire; en dissolution dans 1' ea u,
a plus
de stabilité; néanmoins il s'y décompose peu à peu spontanément, et il se résout en chlore, -oxygène et acide chlorique. L'eau en dissout plus de cent fois son volume. Un volume donné de gaz hypochloreux contenant un égal volume de chlore et un demi-volume d'oxygène, et ces deux corps ayant exactement dans l'acide le même pouvoir décolorant, il en résulte que le titre d'une dissolution d'acide hypochloreux doit être attribué pour une moitié au chlore et pour l'autre à l'oxygène. Les dissolutions d'acide hypochloreux concentrées se décomposent par la chaleur comme par 14 lumière ; mais lorsqu'elles sont au-dessous du titre de po à Soo degrés chlorométriques , on peut les distiller sans perte notable d'acide en ne conduisant pas trop lentement l'opération ; le liquide condensé est de moins en moins acide, et il ne reste que l'eau dans la cornue. Il arrive quelquefois d'avoir en dissolution dans le même liquide du chlore et de l'acide hypochloreux. On les sépare l'un de l'autre avec une précision suffisante, en tenant quelque temps au bainmarie le liquide, ramené à 600 ou po degrés par une addition d'eau; le chlore seul se dégage. M. Balard a comparé l'acide hypochloreux à l'acide hyposulfureux , et en représentant ce dernier par SO, il a donné pour formule au premier Cl'O. Mais cette assimilation ne me paraît pas exacte, parce que, pour saturer jusqu'à saturation un équivalent d'une base, KO, par exemple, faut employer S'O' et non pas SO, tandis que C10 uffit
( Cl représente pour moi un equivalent