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238 FAIMICATION DE LA FONTE ET DU FER Il contient 4o p. o/o de fer ; Io grammes de ce
DANS LE T.SI1JRINGERWALD.
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et vitreuse.
assez notable. ll ne peut donc manquer d'être trèsfusible. Dans quelques usines, et en particulier à Louisenthal , on ajoute encore au lit de fusion ordinaire . un oxyde de manganèse mélangé d'oxyde de fer, Mais jamais en quantité très-considérable.
Bucholz a fait l'analyse d'un oxyde 'brun de
Enfin, plusieurs lauofen du Thuringenvald
Schmalkalden ( probablement du Stahlberg ), :qui lui a donné
emploient comme fondant le spath fluor. Ce réactif agit de deux manières, en entraînant une partie
minerai fondus sans addition ont donné 4,7o de fonte blanche assez malléable et très-résistante; cette fonte contenait évidemment ,beaucoup de manganèse. La scorie pesait 1gr,62 elle était verte
Oxyde de fer Oxyde de manganèse
Carbonate de chaux Eau
73,75 10,50 2,75 13,00 100,00
On ajoute ordinairement aux minerais du calcaire ( calcaire de transition ou muschelkalk) et des scories de forges. L'analyse d'une de ces scories
à donné: Silice.
Protoxyde de manganèse Protoxyde de fer Chaux. Alumine
0,16 0,23 0,08 0,57
trace. 1,04
Elle est représentée par ià formule ( Ca', nui5, fe'5)9
On a pour but , en faisant cette addition , troduire dans le fourneau un silicate très-basique qui dissout la silice et le quartz qui entrent dans la gangue des minerais. Les analyses que je viens de citer font voir que dans tous les cas le laitier doit être un silicate de manganèse, de chaux, de magnésie et de baryte, clans lequel la première base se trouve cri quantité
de la silice à l'état de fluorure de silicium et en rendant les scories plus fusibles par le fait même de sa présence. Toutefois, je n'oserais affirmer que cette dernière action soit bien certaine, car pour s'en convaincre, il faudrait analyser les laitiers, et je ne connais aucune analyse de ,ce genre. Le combustible que l'on emploie pour la fusion Du combustible. des minerais dans les Blauofen est toujours du char-
bon de hêtre et de pin. 'On préfère toujours le premier au second, parce qu'il est plus compacte et produit plus de chaleur. Aussi, dans la partie . ouest du Thuringerwald, où se trouvent des forêts de bois feuillus, on est dans l'habitude de mélanger le charbon de hêtre et de pin par parties égales. .Mais dans la partie est, qui est presque totalement dépourvue de bois feuillus, on est obligé de s'en passer, et l'on fond avec du charbon de pin. Pour une usine qui fond des minerais conte- ne ia quantité
nant 4o p. o/o de fonte et qui produit par jour
de veut.
3o quintaux métriques de fonte , on peut estimer à im.e.,o3 ou à 14kL,34 la quantité d'air lancée par minute. Ces nombres résultent de calculs faits sur l'usine de Loicisenthal. La conduite d'un Blauofen est toujours très-4° Conduite des sien. simple , et elle exige.beauCoup moins de soins que De laMau mise en feu celle des hauts-fourneaux ordinaires.